Les épiceries de quartier sont rudement concurrencées, ces dernières années à Oran, par les supérettes et les grandes surfaces. Il est vrai que les temps ont changé, tout comme les gens et leurs habitudes de consommation. Supérettes, mini-prix et supermarchés poussent comme des champignons à Oran. L'ouverture d'un de ces commerces modernes est vécue comme un véritable évènement drainant les grandes foules. Depuis quelque temps, bon nombre d'Oranais ont changé leurs habitudes : c'est dans les supérettes, mini-prix et autres supermarchés qu'ils font leurs courses, histoire d'acquérir ce dont ils ont besoin en un seul lieu et avec un très large éventail de produits de première nécessité proposés. Ces espaces commerciaux proposent non seulement des denrées locales, mais également des produits d'importation, véritables tentations pour les yeux et saignée pour les bourses. Des étalages bien garnis de toutes les marques disponibles sur le marché, le client a l'embarras du choix. Toutefois, les petites bourses auront du mal à s'en approvisionner, préférant ainsi l'épicier du coin ou le propriétaire du magasin d'alimentation générale de la cité, seuls qui continuent encore à ouvrir «un carnet» et à vendre à crédit.