Trois artistes, trois profils différents pour une exposition en triptyque fortement improbable qui du 15 octobre au 3 novembre 2016, nous attire vers des contrées esthétiques issues de Belgique et d'Algérie, pour nous emmener à la découverte de trois talents différents. Trois artistes, trois profils différents pour une exposition en triptyque fortement improbable qui du 15 octobre au 3 novembre 2016, nous attire vers des contrées esthétiques issues de Belgique et d'Algérie, pour nous emmener à la découverte de trois talents différents. Elles sont deux belges, Nathalie Andris et Marthe Leus, et une Algérienne, Lamia Tidza, à voir leurs œuvres présentées lors de cette exposition organisée par la galerie Ezzou'art. Au menu de nos exigences d'affamés de culture, de la peinture, tout simplement, des scènes de genre, néo-orientaliste, très actuelles malgré le choix de scènes volées au quotidien des Ouled Sidi Chikh, Labiod et d'autres contrées sahariennes, visitées dans leurs esthétique précieuses. Le tout en acrylique, sur des petits formats, incisifs, complets, bien réalisés même si certains tableaux pèchent par un aspect incomplet dans la composition. Le dessin est abordé souvent dans un aspect sommaire, qui s'économise le détail, favorisant à l'envi les tournures générales, intéressant travail pour ceux qui aiment cette conception du regard plastique envers les populations autochtones. Mais que l'on s'y trompe surtout pas Marthe Leus vient du crû, paradoxalement elle appartient à ces populations, elle est de leur famille. L'artiste peintre est certes originaire de Belgique, bien qu'elle se soit installée et a fondé une famille à Djelfa il y a de cela plus de trente ans. C'est dans l'Atlas Saharien que Marthe Leus a choisi de développer son expression artistique en partageant avec nous ces matières, cette lumière captée naturellement et sublimée dans ses travaux, la peintre s'est imprégnée de la lumière et de la beauté de sa région d'adoption mais aussi de la richesse culturelle Algérienne pour s'exprimer au travers de diverses techniques artistiques qu'elle perfectionne depuis toutes ces années dans un rendu sur papier népalais sur des paysages et des actions portées aux nues autours des paysages et des gens de sa région. Il faut dire que l'Atlas Saharien et ses gens sont sa principale source d'inspiration avec en particulier, les rassemblements lors des fêtes et autour des koubbas. Elle est inexorablement attirée par ces mausolées immaculés et aime à se perdre dans la solitude des paysages du sud. Marthe Leus sur quelques douze partage avec le public cette passion. La comparse de céramique Nathalie Andris reste depuis quelques années une artiste hors pair qui fait de la céramique un art protéiforme, elle a accumulé, en parallèle à sa carrière professionnelle, des formations artistiques qui répondaient à son besoin d'expression. Elle a approché et maîtrisé successivement les techniques et connaissances essentielles pour perfectionner son art ; entre-autres : cours de bandes dessinées, cours de couleurs et psychologie de la couleur, cours de peinture, cours de poterie, cours de céramique, cours privés de tournage avec outils, cours de sculpture, cours de design, technique de forge et du bronze ... C'est donc après ce cursus multiple et riche qu'elle se voit diplômée par l'académie des Beaux-Arts de Chatelet en Belgique en plus de vingt ans de recherches. Nathalie Andris forte de sa créativité et son sens appuyé de l'esthétisme s'impose de fait dans sa collaboration dans le design et la construction auprès des plus grandes sociétés du marché mondial. Son sens de l'innovation a été ainsi remarqué pour des réalisations de qualité inscrites sur des sites les prestigieux en Belgique à travers les Palais Royal, les musées, les banques, le Sénat, le Parlement, ... Mais aussi à Paris pour des entreprises renommées et d'autres privés, en Suisse, au Portugal. Elle a ensuite donné entier et libre cours à sa nature profonde de sculpteur céramiste pour nous étonner au travers de réalisations avant-gardistes dans lesquelles elle insuffle son profond ressenti ou pour épauler des artistes en devenir au travers d'un enseignement privé. A Alger, Nathalie Andris a déjà été au centre d'innovantes expositions en galeries privées ou dans des hôtels de prestige. Elle intervient dans un mode créatif profond, poétique et original, interprête toute forme de création dans un sens esthétique fabuleux, crée de la céramique sous toutes ses formes et reste intéressante à plus d'un titre dans ce mode d'expression qui allie tous les éléments entre l'eau, le feu, la terre, et l'air...Nathalie Andris, entre couleurs et formes domestique une matière rebelle, elle y ajoute souvent du bois flotté, du fer...dans une alchimie fondamentale à découvrir absolument, le talent en rime. Dans ce trio elle est suivie de près par la surprenante Lamia Tidza Artiste plasticienne et céramiste qui nous fait perdre en conjectures par ses poupées étranges en céramique qui « habitent » les lieux en trios insolites, de la naïveté en bandoulière et des figurines posées comme ça comme une évidence, des postures identiques, pourtant chacune d'elle est unique, et raconte sa propre histoire. Lamia Tidza s'est enrichie de formations artistiques qui lui ont ouvert les voies de la création. Elle poursuit sa formation dans de nouvelles techniques artistiques à travers ses partenariats avec d'autres artistes. Deux fois dix ans pour cette « jeune artiste » qui d'expositions en échange fait son chemin cahin-caha dans le monde abrupt des arts. Elle se découvre un certain sens de la poésie et partage allègrement un aspect candide qui peut avoir son charme. « Empreinte et sens», Exposition céramique-peinture du 15 octobre au 3 novembre 2016, Centre commercial Ezzou'Art avec les artistes Nathalie Andris et Marthe Leus, et Lamia Tidza. Entrée libre