La Faculté des sciences économiques et commerciales et de Sciences de gestion en collaboration avec le Laboratoire du développement de la compétitivité des petites et moyennes entreprises algériennes dans les industries locales alternatives, et le laboratoire de la mondialisation et les économies en Afrique du Nord relevant de l'université Hassiba-Ben Bouali de Chlef, a organisé les 14 et 15 novembre 2016 le douzième colloque international. Le thème choisi pour cette 12e édition a porté sur «le rôle de la responsabilité sociale des moyennes et petites entreprises dans le soutien de la stratégie du développement durable, réalité et perspectives». La présidence du colloque a été assurée par le Dr Hadj Kouider Gourine, aidé dans ses tâches par le Dr Mohammed Fellague, en tant que président du comité scientifique. Quant à l'encadrement et à l'organisation, elles ont été confiée au Dr Redhouane Ansaâd. C'est le président du colloque, le Dr Gourine, qui a donné le coup d'envoi des travaux du colloques. Il a souhaité la bienvenue à tous les présents entre autres : communicants étrangers et locaux, enseignants chercheurs et étudiants. Le conférencier a fait une présentation globale du programme des communications et les objectifs assignés à l'issue du colloque. Il a également dressé un panorama historique sur le développement durable dans le monde et plus particulièrement en Algérie. Son intervention a été suivie par une allocution de bienvenue du professeur Kaddour Bennafla, doyen de la faculté en sa qualité de président de la séance plénière d'ouverture et en représentant le recteur de l'université. Ce dernier a rappelé des traditions scientifiques de la faculté en particulier de l'université en général. Le déroulement des travaux du colloque Des chercheurs algériens venus de plus de dix universités locales ainsi que des chercheurs arabes venus des universités égyptiennes et soudanaises (trois Egyptiens et deux Soudanais). Plus de 70 participants d'horizons différents ont découvert ou approfondi leurs connaissances sur la responsabilité sociale des entreprises et sa contribution dans le développement durable. L'exception cette année concerne l'ex-ambassadeur du Soudan en Algérie durant les années 90 qui a fait son retour en Algérie après 20 ans. Il s'agit bel et bien du chercheur en sciences politiques, le Dr El-Khidher Haroune qui a été à la tête de l'ambassade du Soudan en Algérie durant la période allant du 1990 à 1996. «Je garde un très bon souvenir de l'Algérie, de ses dirigeants, notamment de l'ex-Président Lyamine Zeroual, de l'actuel président Abdelaziz Bouteflika qui est un ami de longue date comme ce fut le cas avec Ahmed Benbella. Ma venue en Algérie après 20 années d'absence sera gravée à jamais dans ma mémoire car je ne garde que de très bons souvenirs de ce pays frère et de son peuple accueillant et révolutionnaire», dira l'ex- diplomate soudanais avec beaucoup de nostalgie de son passage en Algérie. Quatre ateliers et six séances plénières de la matinée ont permis à chacun des chercheurs de se confronter aux réalités pratiques de ces piliers de la responsabilité sociale des entreprises RSE au niveau local complétés du témoignage du Dr Mohammed Hammou. L'intérêt des participants était bien réparti entre les différents thèmes avec une légère préférence pour le sujet de la lutte anti-corruption. Après une cartographie exhaustive de la responsabilité sociale éthique et environnementale dans les pays arabes en évidence ses ramifications dans tous les organes de fonctionnement de l'entreprise, Dr Mohammed Fellague a présenté l'importance de la RSE. «Quand la RSE s'invite dans les pays arabes, des actions concrètes, pratiques, et durables en cohérence avec un développement national et international responsable. Ainsi le choix du thème n'est pas fortuit d'autant plus que la tenue de cette douzième édition coïncide avec cette période économique délicate par laquelle passe l'Algérie, à l'instar des pays exportateurs de pétrole. La RSE est un outil voire une solution pour réactiver et encourager les activités des moyennes et petites entreprises. De ce fait, les recommandations des travaux de cette rencontre scientifique ont toutes convergé vers la responsabilité sociale de ce type d'entreprises pour une économie alternative à une économie autrefois basée essentiellement sur le pétrole», vulgarise le président du Comité scientifique du colloque. Dr Mediouni Djamila a plaidé pour le marketing vert et son introduction pour la mise en place de la responsabilité sociale des moyennes et petites entreprises en Algérie, dans une communication faite conjointement avec son homologue Dr. Kechida Habiba de l'Université de Médéa. Pour sa part, le Dr Redhouane Ansaâd a attiré l'attention des participants et de l'auditoire sur l'activation du rôle stratégique de la responsabilité sociale des sociétés économiques dans la construction du développement durable. Le chercheur accompagné a étayé son intervention conjointement avec la doctorante Haddou Samira Ahlem, par des exemples des sociétés étrangères de renommée, de l'expérience de ces dernières est désormais importante afin qu'on puisse mettre en œuvre cette responsabilité sociale. Le chercheur en sciences économiques, Dr Ishak Khorchi est intervenu durant la dernière séance plénière avec une communication scientifique dont le thème est «vers un nouvel exemple du management des sociétés économiques algériennes pour créer la valeur économique et l'utilité sociale». Le conférencier a mis l'accent sur la valeur économique que doit apporter les entreprises et sociétés algériennes notamment durant cette période dite difficile par laquelle passe l'Algérie. Le père spirituel de la RSE le Pr Archi Carroll, présent via sa lettre d'encouragements Cette édition du colloque international a été marquée par la lecture d'une lettre de motivation et d'encouragements envoyée par le père spirituel de la responsabilité sociale, en l'occurrence le professeur émérite américain Archie Carroll, aux participants. En effet, c'est le destinataire de la lettre, Dr. Mohammed Fellague, qui a en fait part de sa teneur, avec les participants. «Le père spirituel de la responsabilité sociale des entreprises a beaucoup loué les efforts déployés par les organisateurs du colloque aussi bien que les thèmes des communications. Le professeur a encouragé les participants et les chercheurs à une meilleure vulgarisation de la notion de RSE» . L'organisation, le maillon fort de l'évènement scientifique Pour ce qui est de l'organisation, cette tâche si lourde a été confiée à un comité composé de plusieurs enseignants et doctorants, chapeautés par le Dr Redhouane Ansaâd en sa qualité de président du comité d'organisation et de coordination du colloque. L'évènement scientifique n'aurait pas été une réussite sans les efforts conjugués des enseignants, à l'instar du Dr. Ali Dahmani, Dr Mohammed Tergou (conception et élaboration des attestations), Mme Samira Merkache, Mme Khédidja Belâalia et Mme Soraya Maâmouri ainsi que les doctorants chargés de l'organisation à l'image de Abderrahmane Boutiba, Hicham Mekki, Tadj Edine Bouskiken, Mlle Chekalil Imène, Mlle Kaouther Hadj Nâas, Mlle Assia Bourezzak, Mlle Gourti Horya et Mlle Hadjer Della. «Le colloque a connu un taux de participation maximal. Et pour preuve, les salles d'ateliers ont été remplies avec environ une trentaine de participants qui se sont succédé au cours des deux journées. Les séances plénières ayant précédé la séance de clôture ont connu un engouement particulier avec une participation très importante d'enseignants, d'étudiants et de chercheurs venus des quatre coins du pays et des pays arabes», a lancé à notre adresse le Dr Ansaâd. On notera, fait plutôt rare, que peu de défections, enchaînera-t-il, ont été observées, les personnes inscrites sont venues en grand nombre, ce que l'on peut interpréter comme un signe d'une forte motivation et de réussite du colloque. Les travaux du colloque ont été clôturés par la lecture des recommandations formulées par les rapporteurs des séances et des ateliers. «Nous recevons beaucoup de marques de satisfaction aussi bien de la part des intervenants que des participants, ce qui récompense nos efforts. Je tiens à remercier tous les intervenants car une part de notre succès tient à leurs contributions ainsi qu'à leur présence si efficace et si efficiente», dira le Dr Gourine, président du colloque.
