Le Word Trade Center Algérie a organisé, hier, au Centre international des Congrès (CIC) à Alger, la 5e édition du Symposium international sur la cybercriminalité, sous le thème «La Cybercriminalité au service de développement économique et des infrastructures critiques». Les experts ont échangé leur savoir-faire dans ce domaine, mais tous ont appelé les utilisateurs algériens à prendre conscience des dangers que peut présenter le fait qu'ils exposent leur vie privée sur Internet. Experts du web, réseaux sociaux et sites Internet, ainsi que les services de la DGSN et la Gendarmerie, étaient présents, hier à ce Symposium pour discuter de la cybercriminalité. Comment lutter contre ce phénomène en Algérie ? Où en est-on dans les pays du monde entier ? Cette 5e édition du Symposium vise, notamment, à sensibiliser et à débattre de manière détaillée des défis et enjeux de la lutte contre la cybercriminalité ainsi que l'importance de la cybersécurité dans l'environnement économique et institutionnel. Cette rencontre a été l'occasion de proposer des mesures permettant de stimuler la coopération internationale afin de combattre les effets dévastateurs de ce nouveau crime et sensibiliser les chefs d'entreprises à prendre conscience de l'importance de la sécurité informatique comme élément de souveraineté au sein des entreprises et des différentes institutions de l'Etat. Les échanges se sont faits sous forme de panels d'experts, avec chacun d'entre eux une thématique. Lors du panel consacré aux réseaux sociaux, le Docteur Ali Kahlane, professeur à l'Université Uxbridge à Londres, il a présenté des chiffres sur les utilisateurs algériens sur facebook qui représente 1% des inscrits sur la chaîne mondiale, ils sont alors à 18 millions d'utilisateurs. Sur Youtube, ils sont à 6 millions. A cet effet, le conférencier a présenté les effets bénéfiques et maléfiques de ces réseaux. Du côté positif, le professeur a parlé du fait que ces réseaux rapprochent les familles, permettent de trouver des amis, ajoutant le point qui concerne la gratuité. Il s'agit notamment d'une plate-forme instantanée pour s'informer rapidement, une variété de divertissement et un facteur favorisant et valorisant l'égo pour la réussite dans la vie. En ce qui concerne le côté négatif, Ali Kahlaoui a parlé du fait que ces réseaux ne favorisent pas l'interaction réelle avec les gens, ajoutant à cela le risque d'être exposé au contenu inapproprié, affaiblit les capacités de communication. Les effets nocifs ne s'arrêtent pas qu'au domaine social mais notamment sur le volet économique, le professeur a cité des risques des réseaux sociaux sur l'entreprise, dont le danger de tenir la réputation de l'institution. Les médias sociaux prennent une part de plus en plus grande dans les médias traditionnels, ils nuisent à la vie professionnelle, voire le dol de temps, travail livré en retard, jusqu'au licenciement à cause d'une publication.