En l'absence de statistiques nationales réelles sur les cyber-attaques, le rôle que doivent jouer les services de sécurité devient primordial. En l'absence de statistiques nationales réelles sur les cyber-attaques, le rôle que doivent jouer les services de sécurité devient primordial. "La Gendarmerie nationale et la police ont le rôle de protéger le Cyberespace national et aider à l'instauration de la confiance numérique tandis que le Cerist centralise et coordonne l'organisation de la sécurité informatique à l'échelle nationale", a préconisé maître Hind Benmiloud avocate agréée à la Cour suprême. Me Benmiloud a présenté une communication autour de la "Cybersécurité juridique des entreprises". C'était lors de la troisième édition du Symposium international sur la Cybercriminalité en Algérie, ayant pour thème : "Approche pragmatique de la cybersécurité pour les Entreprises : rôles, Responsabilités et outils". Selon l'avocate, les Technologies de l'information et de la communication (TIC) doivent être à la fois protégées et maîtrisées au risque d'être infiltrées ou dévoyées et devenir ainsi une menace sérieuse causant des préjudices considérables à tous les acteurs, "il est donc important de présenter l'écosystème dans lequel évolue les acteurs économiques et l'ensemble des risques, numériques internes et externes, il nous faut préconiser une démarche prospective pour parfaire le dispositif global de la cybersécurité dans l'entreprise", a-t-elle suggéré. Aucune entreprise n'est à l'abri d'une menace ou d'un risque sérieux émanant d'une cyber-attaque. Pour elle le cyberespace est un accélérateur de croissance économique mais aussi un favorisant du vol de données, et des atteintes à la propriété intellectuelle. L'origine des menaces et des risques numériques sur les entreprises en Algérie sont également "l'utilisation de la 3G et le nombre importants de Smartphones vendus qui dépasse les 9 millions d'unités, la confusion qui peut exister entre sphère privée et sphère professionnelle à travers l'utilisation d'Internet, messagerie, et réseaux sociaux". Et pour lutter contre ce type de menace, l'avocate propose le développement d'une véritable stratégie de sécurité de l'entreprise impliquant tous les personnels quelques soient leurs rangs et leurs places dans l'entreprise. Cette rencontre organisée par le World Trade Center d'Alger (WTCAA), au Cyberparc de la nouvelle ville de Sidi-Abdellah a vu aussi la participation d'experts étrangers. Pour le président du WTCAA, Ahmed Tibaoui "les technologies de l'information, de la communication et la démocratisation de l'internet, ont été de nature à bouleverser totalement les relations sociales et à développer l'insécurité en ligne". Il a précisé que "depuis quelques années, est apparu le cybercrime qui envahit le monde des transactions, l'Algérie n'y échappe pas. Le cybercrime touche l'ensemble des opérateurs, consommateurs et organisations publiques et privées. Cette situation ne cesse d'engendrer des dommages et des pertes financières importantes". Pour Ahmed Tibaoui, cette rencontre est l'occasion de proposer des mesures permettant de stimuler la coopération internationale pour combattre les effets dévastateurs de ce nouveau crime, de sensibiliser les dirigeants sur l'importance de la sécurité informatique au sein des banques et des différentes institutions financières. Invitée à cette troisième édition du WTCAA, le professeur Solange Ghernaouti, experte internationale en cybersécurité et cyberdéfense à l'Université de Lausanne a exposé aux participants les "Enjeux de la cybersécurité et risques pour les PME". Pour elle, lutter contre la cybercriminalité est plus qu'une nécessité, bien que ce combat s'avère très rude du fait "de la difficulté de la situation actuelle vu le retard accusé par les services de sécurité dans la lutte contre le cyber-crime". "Protéger son entreprise par des actions d'intelligence économique simples et efficaces" est le thème sur lequel s'est étalé le colonel Alain Sévilla, directeur du Cerac, Centre européen de recherches et d'analyse des cybe-menaces de l'université de Strasbourg. Dans son exposé, il indiquera que l'accès au Web profond représente 95 % du contenu total accessible publiquement et gratuitement en ligne, de nombreux sites présents dans le Web visible peuvent constituer des portes d'entrée sur le Web abyssal et sont un moyen d'accéder aux "déchets info actifs". "La Gendarmerie nationale et la police ont le rôle de protéger le Cyberespace national et aider à l'instauration de la confiance numérique tandis que le Cerist centralise et coordonne l'organisation de la sécurité informatique à l'échelle nationale", a préconisé maître Hind Benmiloud avocate agréée à la Cour suprême. Me Benmiloud a présenté une communication autour de la "Cybersécurité juridique des entreprises". C'était lors de la troisième édition du Symposium international sur la Cybercriminalité en Algérie, ayant pour thème : "Approche pragmatique de la cybersécurité pour les Entreprises : rôles, Responsabilités et outils". Selon l'avocate, les Technologies de l'information et de la communication (TIC) doivent être à la fois protégées et maîtrisées au risque d'être infiltrées ou dévoyées et devenir ainsi une menace sérieuse causant des préjudices considérables à tous les acteurs, "il est donc important de présenter l'écosystème dans lequel évolue les acteurs économiques et l'ensemble des risques, numériques internes et externes, il nous faut préconiser une démarche prospective pour parfaire le dispositif global de la cybersécurité dans l'entreprise", a-t-elle suggéré. Aucune entreprise n'est à l'abri d'une menace ou d'un risque sérieux émanant d'une cyber-attaque. Pour elle le cyberespace est un accélérateur de croissance économique mais aussi un favorisant du vol de données, et des atteintes à la propriété intellectuelle. L'origine des menaces et des risques numériques sur les entreprises en Algérie sont également "l'utilisation de la 3G et le nombre importants de Smartphones vendus qui dépasse les 9 millions d'unités, la confusion qui peut exister entre sphère privée et sphère professionnelle à travers l'utilisation d'Internet, messagerie, et réseaux sociaux". Et pour lutter contre ce type de menace, l'avocate propose le développement d'une véritable stratégie de sécurité de l'entreprise impliquant tous les personnels quelques soient leurs rangs et leurs places dans l'entreprise. Cette rencontre organisée par le World Trade Center d'Alger (WTCAA), au Cyberparc de la nouvelle ville de Sidi-Abdellah a vu aussi la participation d'experts étrangers. Pour le président du WTCAA, Ahmed Tibaoui "les technologies de l'information, de la communication et la démocratisation de l'internet, ont été de nature à bouleverser totalement les relations sociales et à développer l'insécurité en ligne". Il a précisé que "depuis quelques années, est apparu le cybercrime qui envahit le monde des transactions, l'Algérie n'y échappe pas. Le cybercrime touche l'ensemble des opérateurs, consommateurs et organisations publiques et privées. Cette situation ne cesse d'engendrer des dommages et des pertes financières importantes". Pour Ahmed Tibaoui, cette rencontre est l'occasion de proposer des mesures permettant de stimuler la coopération internationale pour combattre les effets dévastateurs de ce nouveau crime, de sensibiliser les dirigeants sur l'importance de la sécurité informatique au sein des banques et des différentes institutions financières. Invitée à cette troisième édition du WTCAA, le professeur Solange Ghernaouti, experte internationale en cybersécurité et cyberdéfense à l'Université de Lausanne a exposé aux participants les "Enjeux de la cybersécurité et risques pour les PME". Pour elle, lutter contre la cybercriminalité est plus qu'une nécessité, bien que ce combat s'avère très rude du fait "de la difficulté de la situation actuelle vu le retard accusé par les services de sécurité dans la lutte contre le cyber-crime". "Protéger son entreprise par des actions d'intelligence économique simples et efficaces" est le thème sur lequel s'est étalé le colonel Alain Sévilla, directeur du Cerac, Centre européen de recherches et d'analyse des cybe-menaces de l'université de Strasbourg. Dans son exposé, il indiquera que l'accès au Web profond représente 95 % du contenu total accessible publiquement et gratuitement en ligne, de nombreux sites présents dans le Web visible peuvent constituer des portes d'entrée sur le Web abyssal et sont un moyen d'accéder aux "déchets info actifs".