Dans le cadre d'un vaste programme global de désenclavement, la direction des services agricoles de la wilaya de Béjaïa a procédé à l'ouverture de 160 km de piste agricole dont profiterait 25 communes. Les travaux inachevés pour l'heure dans la proportion de 90 % sont confiés à 5% entreprises qui devraient livrer leurs travaux à la fin décembre. Un véritable soulagement pour les citoyens, selon Laïb Makhlouf, DSA de Béjaïa, qui affirme qu'avec ces pistes, une meilleure entreprise agricole, une redynamisation de l'activité, et une accessibilité aux terrains seront assurés. De plus, il s'agit le plus souvent de mettre en valeur et fructifier une agriculture de montagne qui jusque-là reste à faible rendement. Bou Hamza (Béjaïa) : Une ville aux atouts non révélés Pour passer de la rive akboucienne de la Soummam aux Aït Aidel, c'est la porte des Babors qui s'ouvre et le périple vers les Hauts-Plateaux qui vous tend ses massifs. Ighil Aberkane (bras noir ) anciennement, devenu Bou Hamza en suite et par égard même à l'aïeul Hamza rebelle contre l'invasion hispanique, est cette ville nichée en hauteur qui trouve ses ressources dans l'agriculture pastorale. Même si le relief montagneux est des plus châtié, l'élevage, l'apiculture, l'oléiculture ont de tout temps constitué avec les travaux champêtres et revenu que cette terre pouvait fournir. Néanmoins Bou Hamza, c'est une station thermale de Sidi Yahia El-Aidli qui existe depuis le 9e siècle. Ses vertus thérapeutiques et ses bienfaits pour le corps et l'esprit sont reconnus, mais vu l'absence d'aménagement ses apports financiers sont des plus insignifiants du moine pour la collectivité. Il restera ce bain béni qui n'en profite même pas à la zaouïa est de Tamokra supposé lui être d'un soutien. Autre point névralgique et potentiel générateur d'une rente substantiel en est le barrage Tichi-Haf, il dessert de ses eaux tout le flanc de la vallée de la Soummam et du Sahel, il abreuve une trentaine de communes et d'autres restent à raccorder. Depuis 2009 de l'implantation sur le site d'un centre de pêche continentale, mais le temps passe et rien n'arrive. D'autres activités sportives et de détente devaient être lancées en ses abords, mais rien encore de ce genre ne se profile à l'horizon. Les grottes de Gueldamane qui peuvent aussi contribuer à être l'attraction aussi bien touristique, que l'objet de recherches anthropologique, restent un lieu qui appelle à des accès commodes pour leur visite et pourquoi ne pas générer des plus-value. Pour l'heure Bou Hamza est une ville de ponts qui se construisent continuellement, pour traverser la Soummam et aller de Tasseraft vers Akbou ou d'Ath Hala pour rejoindre Bordj Bou Arréridj.