A la Poste, comme à l'Education nationale, les départs à la retraite vont donner la possibilité aux jeunes diplômés de trouver un emploi dans la fonction publique, et ce grâce à des nombres importants de «postes vacants». C'est ce qui ressort des déclarations des deux ministres en charge de ces secteurs. Ainsi, lors d'une séance plénière à l'APN, la ministre de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication, Imane Houda Feraoun, a affirmé jeudi à Alger que le départ en retraire d'un nombre important de fonctionnaires, ouvrira la voie au recrutement dans certains centres à l'échelle nationale. «Le départ en retraite d'un nombre important de fonctionnaires, ces deux dernières années (2015-2016), ouvrira la voie au recrutement en 2017», a indiqué la ministre lors d'une séance plénière à l'APN, consacrée aux questions orales, précisant que le secteur de la Poste est le plus grand employeur. Mme Feraoun a prôné, dans ce sens, «des études techniques au niveau local pour le recrutement et la répartition des recrues en fonction des besoins», relevant un déséquilibre flagrant en terme d'effectifs entre centres postaux. «La wilaya de Mila compte 72 bureaux de poste et 198 guichets, soit un bureau pour 12 300 habitants», a indiqué la ministre, précisant qu'après l'adoption d'une loi régissant le commerce et le paiement électroniques «les bureaux de postes, seront moins sollicités par les citoyens». Concernant la couverture de la wilaya (Mila), en réseau Internet, la ministre a indiqué que «sur 32 communes, 21 sont couvertes en réseau Internet après l'installation des stations 4G, ce qui contribuera à la réalisation des objectifs liés à la modernisation du service public. Quant au réseau de téléphonie mobile, la wilaya est couverte à plus de «90%», a-t-elle précisé, ajoutant que le lancement du satellite de communication, prévu en 2017, permettra une couverture totale du territoire national en réseau internet. De son côté, la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, avait fourni, des informations que l'exploitation de la plate-forme numérique a permis le recrutement de 68 000 nouveaux enseignants, y compris les diplômés des écoles normales. «L'autorisation exceptionnelle accordée par la Direction générale de la fonction publique d'exploiter les listes de réserve des candidats, qui avaient réussi le concours du recrutement des enseignants en 2016, a permis de pourvoir les postes vacants, et garantir aux élèves la continuité de la scolarité», a précisé Mme Benghebrit, lors d'une séance plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales. En réponse à la question du député du Rassemblement national démocratique (RND), Hassan Bounefla, la ministre a indiqué que l'exploitation de la plate-forme numérique a permis le recrutement de 64.000 nouveaux enseignants au niveau national dans les trois paliers, outre les diplômés des écoles normales pour arriver un à nombre de 68.000 enseignants. Ainsi, le nombre des enseignants contractuels, a été amené à 5 000, en 2016, contre 40 000 au cours des dernières années, a-t-elle ajouté. Dans le même contexte, la ministre a rappelé d'autres mesures, tels que le passage du recrutement sur la base des diplômes au recrutement sur concours, et examens, la prise en charge par l'Office national des examens et concours (ONEC) de tous les concours, et l'enrichissement de l'arrêté interministériel relatif à la liste des titres et diplômes.