La wilaya de Béjaïa réputée pour y être un bassin oléicole et l'immensité de ses vergers qui s'étendent à pertes de vues notamment dans la vallée de la Soummam et qui flirtent avec les monts des Babors, mais aussi ceux du Sahel, ont fait d'elle, le premier producteur national d'huile d'olive, avec 21 millions de litres pour la campagne 2015 / 2016 qui fut un record. Cette performance qui aurait pu être dépassée, si ce n'étaient les aléas de la nature auquel il faudrait ajouter ceux de l'homme, qui ont été autres, la production de l'actuelle saison en serait sensiblement réduite. Une remontée n'est pas à écarter pour autant. Selon Mme Mahmoudi Sadika responsable auprès des services de l'agriculture, « les prévisions de productions pour 2016 seront diminuées et seront approximativement de l'ordre de 16 millions de litres. Sur les 56 000 hectares que représente le parc local, 23 000 sont passées au triturage, ce qui représente 45% La production à mi décembre était dans la proportion de 4 300 millions de litres nonobstant l'olive acheminées aux huileries et non encore traitée. Les raisons de cet écart qui avoisine les 20% par rapport à l'année écoulée, est du selon l'interlocutrice a attribuer à différents facteurs, entr-autres celui de la nature, dont le manque sensible d'eau, aux maladies, mais relève aussi du domaine de l'humain par un manque criard de traitements de l'arbre. La méthode de cueillette à la gaule qui est à bannir définitivement de la de culture oléicole, pour les dommages conséquents, qu'elle fait subir à l'olivier ». Les huileries ne tournent pas pour l'heure à pleins régimes, la cadence n'en sera que maintenue pour une saison qui sera pour sa part écourtée, cela ne peut être que bienfaiteur et tout le bien de l'arbre, celles qui vont jusqu'à mars défavorisent selon l'interlocutrice la récolte et affecte l'arbre dans sa régénérescence. Quoi qu'il en soit l'huile d'olive est à l'image de l'or, et c'en est le vert, comme désigné par la corporation oléicole, son prix est toujours appelé a être en hausse. Il oscille, pour ces débuts de la récolte, entre 700 et 1 000 DA, et rien ne prédit qu'il s'arrêtera à ce niveau, quelle qu'en serait la demande.