Le secrétaire général du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounès, a animé, hier dans la matinée, un meeting populaire dans le cadre de la pré-campagne électorale pour les prochaines élections locales à la salle de conférences du centre culture islamique (CCI)à Chlef en présence de ses militants venus de différentes communes de la wilaya. À cette occasion, le SG du MPA a expliqué les grands axes de son programme électoral, et a fait savoir à l'ensemble que son parti, qui est considéré, pour certains, selon lui, comme une toute petite formation politique nouvellement constituée, a surpris tout le monde en disant qu'il occupe «la troisième place en tant que force politique importante du pays». Amara s'appuie sur «les résultats déjà acquis sur le terrain à tous les niveaux». Toujours dans le sujet des élections, M. Benyounès a plaidé pour la participation massive des citoyens lors des prochaines échéances électorales. «La légitimité du Parlement et du gouvernement qui en sera issu dépend principalement de la participation aux élections législatives», précise Benyounès. Et d'ajouter que le grand défi des prochaines élections est le taux de participation pour que personne n'ose parler de la légitimité et de la crédibilité des assemblées populaires élues par le peuple. Selon Benyounès, n'était-ce l'organisation des élections, comment peut-on parler d'une solution politique en Algérie !? Le secrétaire général a plaidé également pour l'instauration de la vraie démocratie en Algérie pour parer à la langue de la rue et de la violence. La démocratie, ce sont les élections, et seules les urnes qui peuvent déterminer les représentants du peuple. «Il faut donc aller voter en masse le jour du scrutin, et barrer ainsi la route aux fraudeurs qui ont l'habitude de salir les importants rendez-vous électoraux dans notre pays», insiste-t-il. Par ailleurs, le secrétaire général du MPA a évoqué la question libyenne au cours de son discours, devant les présents. «L'Algérie maintient toujours son soutien pour le peuple et l'Etat libyens d'autant plus que nous avons 1 000 km de frontières avec ce pays voisin», indique-t-il. Pour le MPA, seule la solution politique puisse résoudre le conflit libyen, une solution à laquelle a toujours plaidé le président de la République Abdelaziz Bouteflika, selon les dires de Benyounès. Il a évoqué à ce sujet, entre autres, la situation sécuritaire qui prévaut actuellement en Libye qui n'arrête pas, selon lui toujours, d'attirer l'attention des grandes puissances, lesquelles optent pour les solutions militaires.