La pièce «El-Kharif» de la marocaine Asma Houry a décroché le Grand Prix Soltane Bin Mohamed Kacimi de la 9ème édition du Festival du théâtre arabe, qui a pris fin, tard dans la nuit du jeudi à vendredi, à la maison de la culture de Mostaganem. Cette pièce, écrite par Fatima Houry, traite du drame vécu par une femme atteinte d'un cancer. La cérémonie de clôture de cette manifestation, organisée simultanément à Oran et Mostaganem, du 10 au 19 janvier courant, a été marquée par la présence du ministre de la Culture Azzedine Mihoubi, celui des ressources en eau et de l'environnement, Abdelkader Ouali, du SG de l'Instance arabe du théâtre, Ismaïl Abdellah, du responsable du département culture de l'Emirat d'El Shariqa (EAU), Mohamed Abdellah El Aouissi, représentant de sa Majesté, le Dr. Soltane Mohamed El Kacimi, Gouverneur d'El Shariqa et d'un grand nombre d'hommes de théâtre et de la culture algériens et arabes en plus de diplomates arabes accrédités en Algérie. A cette occasion, le SG de l'Instance arabe du théâtre, Ismaïl Abdellah, a fait lecture d'un message de remerciement adressé au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, sous le patronage duquel s'est tenue cette 9ème édition du festival. «Ce grand soutien du Président Bouteflika à la culture arabe permettre à ce festival de concrétiser nos aspirations et nos objectifs de développer et promouvoir la culture arabe notamment en cette conjoncture marquée par des visées de porter atteinte à notre civilisation dans son passé, son présent et son avenir», a-t-on souligné dans ce message. L'Instance arabe du théâtre a honoré le président de la République Abdelaziz Bouteflika. Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a été chargé de lui remettre cette distinction. Par ailleurs, Ismaïl Abdellah a annoncé que la 10ème édition du Festival aura lieu en 2018 à Tunis. Des médailles ont été remises à toutes les troupes théâtrales ayant pris part à cette manifestation. Des recommandations du jury ont été également lues lors de la cérémonie de clôture. Celles-ci ont porté sur la nécessité d'accorder une importance à l'utilisation de la langue arabe afin que le contenu des pièces en lice soit à la portée du public arabe. Les membres du jury se sont félicités de l'utilisation des moyens technologiques modernes dans les représentations théâtrales tout en recommandant que ces artifices ne doivent pas se substituer à la prestation du comédien ou au génie créateur du metteur en scène. Cette 9ème édition du Festival a été dédiée au martyr du 4ème art algérien Azzedine Medjoubi, assassiné en 1995, à Alger, rappelle-t-on.