Selon Mohamed Badjou, chargé de la cellule communication de la wilaya de Tipasa, une réunion consacrée à la situation physique des PCD par commune et à l'état des propositions de l'année 2017, a rassemblé au siège de la wilaya, les chefs de daïra sous la présidence du wali de Tipasa, Moussa Ghellai. Dans cette vision, le wali a rappelé qu'à l'issue des visites d'inspection qu'il a accomplies à travers les 28 communes de la wilaya et les rencontres de proximité avec le mouvement associatif, il a listé les besoins essentiels manifestés par les citoyens. Cette séance de travail sur les PCD, dira-t-il, est le cadre adéquat pour apporter régulièrement des réponses à ces doléances en fonction des disponibilités financières. A ce titre, le directeur de la programmation et du suivi budgétaire (DPSB) a exposé la nomenclature des investissements arrêtée au 16/1/2017qui comprend 480 opérations en PCD dont 184 sont clôturés, 129 opérations achevées et 137 en cours d'achèvement, ce qui nous donne un taux de consommation des crédits de l'ordre de 29,4% pour l'année 2016, soit la consommation d'une enveloppe financière de 1.480 000 000 DA. Ce taux est jugé très faible par le wali qui a exprimé son mécontentement en déclarant : «des opérations qui datent de l'année 2012 ne sont pas encore inscrites, 23 opérations ne sont pas encore individualisées». Ce retard, précise-t-il, dénote «un manque de sérieux et un laxisme de la part des responsables locaux de certaines communes». En poursuivant : «Dorénavant, des réunions cycliques seront organisées pour faire le point de situation des PCD et les opérations qui ne seront pas lancés au mois de mars 2017 feront l'objet de transfert vers une autre commune.» Par ailleurs, les propositions des PCD de l'année 2017 ont été passées en revue. Le responsable de l'exécutif a mis l'accent sur les opérations qui ont un impact sur l'amélioration du cadre de vie et des conditions de vie des citoyens. «Au cours des rencontres de proximité, j'ai constaté qu'il existe un déficit dans les structures de jeunesse par conséquence il y a lieu de donner la priorité pour l'année 2017 aux espaces dédiés pour les jeunes», (terrains de proximité, salles polyvalentes, aire de jeux), a souligné le wali. En tout état de cause, les chefs de daïras ont été chargés de présenter en début de semaine, leurs propositions pour les projets à réaliser en 2017, en hiérarchisant les priorités et en tenant compte des besoins pressants des citoyens exprimés en matière d'assainissement, d'éclairage public, de revêtement de routes, d'aménagement urbain et de structures de jeunes. Le wali a exhorté les chefs de daïra en collaboration avec le P/APC de faire un choix judicieux des investissements qui doivent être justifiés et rentables, d'éviter de gaspiller de l'argent dans les études pour les petits aménagements (réfection des trottoirs, éclairage public, dalot) et de lancer les opérations en voie d'individualisation pour gagner du temps.