Durant la 7e législature, une soixantaine de lois ont été votées touchant à différents domaines, à la faveur notamment des réformes politiques initiées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et la nouvelle Constitution. A cet effet, la septième législature aura connu un bilan «riche», en sus d'une action parlementaire «intense», à travers, entre autres, le vote de nouvelles lois, à l'instar de celles relatives au régime électoral, les finances, l'occupation de hautes fonctions de l'Etat, et le texte relatif à la création de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE). Concernant les questions orales et écrites, les députés ont déposé 884 questions orales et les membres du gouvernement en ont répondu à 400. Les membres du gouvernement ont répondu à 1 480 questions écrites sur un total de 1 811 questions introduites par les députés. A propos des sorties sur le terrain, les représentants des différentes commissions permanentes de l'APN ont effectué plus de 50 visites pour s'enquérir des préoccupations des citoyens, outre l'organisation de plus de 30 journées parlementaires portant sur plusieurs thèmes. A cet effet, M. Ould Khelifa a relevé que la performance de l'institution législative a été réalisée à la faveur des «profondes réformes» initiées par le président Bouteflika. Parmi ces reformes, il a évoqué, entre autres, l'interdiction du cumul de fonctions et la représentation féminine au sein des assemblées élues, exprimant sa «fierté» quant aux acquis réalisés par la femme dans les différents domaines. M. Ould Khelifa a souligné que l'APN est «une institution nationale qui n'est contre aucune partie» et qui travaille «avec toutes les parties», tout en mettant l'accent sur la place de l'opposition, estimant, à ce propos que, «l'Etat, qui dispose d'une opposition forte, est considéré comme un Etat fort». Mais il a, en revanche, déploré «le manque de culture parlementaire», en annonçant, à cet égard, l'organisation de sessions et de rencontres axées autour de la culture parlementaire. Le mandat, de l'Assemblée populaire nationale (APN) issue des législatives du 10 mai 2012, prendra ainsi fin avec la tenue des prochaines élections qui verront le renouvellement des 462 siéges de la chambre basse du Parlement élus au suffrage universel direct pour un mandat de 5 ans. La chambre basse du Parlement est représentée en majorité par le parti du Front de libération nationale (FLN), avec 207 députés, suivi du Rassemblement national démocratique (RND) avec 65 députés, et du Mouvement pour la société de la paix (MSP), avec 49 représentants. Il est à noter enfin que le nombre de députés était passé de 389 à 462 élus, parmi lesquels figurent, notamment, 143 femmes, conformément à loi organique relative au régime électoral adoptée en 2012.