Les femmes palestiniennes, connues pour leur détermination et leur attachement à leur patrie, ont une nouvelle fois célébré le 8 mars dans un contexte marqué par la poursuite de l'occupation et des agressions israéliennes mais surtout par l'absence de perspectives de paix pour toute une population. «Les femmes palestiniennes connues pour leur détermination, leur attachement à leur patrie, mais surtout pour l'éducation d'une génération déterminée et confiante, célèbrent le 8 mars 2017 dans un contexte particulier marqué notamment par la poursuite de l'occupation et de la colonisation dans les territoires palestiniens occupés», ont été unanimes des médias palestiniens. Elles, qui s'appliquent à «l'éducation d'une génération déterminée et confiante», font également face aux «agressions israéliennes, le maintien du blocus israélien contre la bande de Ghaza», a-t-on poursuivi à l'occasion de la Journée mondiale de la femme. Néanmoins, plus dur pour la femme palestinienne demeure «l'absence de perspectives pour toute une population palestinienne qui attend toujours une solution politique et la fin de l'occupation». Saluant les réalisations internationales des femmes palestiniennes en 2016, comme le prix de meilleur professeur du monde obtenu par une femme de Ramallah, les médias palestiniens ont déploré la mort la même année de plus de 25 femmes et jeunes filles palestiniennes tuées par l'armée d'occupation israélienne, notamment en Cisjordanie, et l'arrestation de 30 femmes. Pensée aux mères des martyrs palestiniens et des détenues Les Palestiniens célèbrent cette journée mondiale de la femme avec une pensée particulière pour les mères des martyrs palestiniens, pour les détenues toujours dans les prisons israéliennes, pour celles de Cisjordanie qui défient l'occupation, la colonisation et le mur d'apartheid, et pour les femmes de Ghaza qui souffrent, comme toute la population civile, de ce blocus inhumain imposé depuis plus de dix ans par l'occupant israélien. La Cisjordanie a été, avec El-Qods occupée, le théâtre d'une vague de violences israéliennes qui a .coûté la vie à 254 Palestiniens depuis le 1er octobre 2015, selon un décompte des médias. «Les femmes palestiniennes, en première ligne du conflit, sont très engagées», a-t-on souligné, notant que «75% des personnes qui fréquentent les universités en Palestine sont des femmes, et le taux de scolarisation chez les jeunes filles palestiniennes dépasse 85%». «Elles sont toujours présentes dans tous les secteurs (...) en dépit des barrages et des check points israéliens (...) malgré les menaces des colons et des soldats israéliens». Les médias ont également tenu à rendre un grand hommage «à toutes les femmes solidaires de la cause juste palestinienne, partout dans le monde, pour leur courage, pour leur mobilisation, et pour leurs actions diverses de soutien aux Palestiniens, dans leur lutte pour la liberté et pour la justice». Les femmes palestiniennes, où qu'elles soient : en Cisjordanie, dans la bande de Ghaza, dans les territoires de 1948 et dans l'exil, sont «plus que jamais déterminées et espèrent comme toute notre population un lendemain meilleur, un lendemain de liberté et de paix, un lendemain de justice», a-t-on conclu.