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Face aux conditions de réalisation du nouveau modèle économique 2016-2020
Publié dans La Nouvelle République le 22 - 03 - 2017

Pour le Premier ministre Abdelmalek Sellal, en marge du 17e Salon international du tourisme et voyages (Sitev), a indiqué que la situation engendrée par la chute des prix des hydrocarbures a incité le gouvernement à revoir son modèle économique, l'Algérie a les potentialités de surmonter la crise. Selon mon humble avis, contrairement à certains discours voyant déjà l'Algérie au bord du gouffre, le pays n'est pas en faillite.
Malgré une situation difficile, il faut le reconnaître, la situation actuelle traversant à la fois une crise économique et morale, la lutte contre la corruption et l'évasion fiscale devenant une urgence de sécurité mondiale qui sera au centre de plusieurs rencontres internationales aux plus hauts niveaux entre 2016/2017, est différente de la crise de 1986 avec le niveau relativement élevé des réserves officielles de change, bien qu'en baisse et le niveau historiquement bas de la dette extérieure. Mais, il faut être réaliste, l'Algérie, mono exportatrice d'hydrocarbures à 98/%, y compris les dérivées ne pourra surmonter les «chocs» externes que sous réserve de huit conditions, objet de cette présente contribution. 1.-Une nouvelle gouvernance devant investir dans les institutions démocratiques tenant compte de notre anthropologie culturelle devra réaliser la symbiose Etat-citoyens, se fondant sur une plus grande moralité tant des dirigeants que de la société afin de redonner CONFIANCE sans laquelle aucun développement n'est possible. Cela passe par un langage de vérité loin de toute vision populiste nécessitant l'émergence de leadership et le primat à l'économie de la connaissance fondement de la maîtrise des technologies en perpétuel innovation mais également favoriser l'esprit critique renvoyant à l'émergence d'une élite intellectuelle relativement autonome. 2.- Avec les tensions géostratégiques qui s'annoncent au niveau des frontières de l'Algérie et généralement au niveau de la région africaine et euro-méditerranéenne, une mobilisation de toute la Nation, personne n'ayant le monopole du nationalisme, car les ajustements économiques et sociaux 2016/2020 avec les réformes structurelles, seront douloureux nécessitant un minimum de consensus social d'où l'importance de réseaux décentralisés tant internationaux que locaux et donc d' intermédiations politiques économiques et sociaux crédibles. 3.-Une réorientation de la politique socio-économique pour une transition de la rente au marché (démonopolisation par une saine concurrence et débureaucratisation de la société et de l'économie), tenant compte de la quatrième révolution industrielle. L'on devra éviter tant tant l'illusion monétaire que le mythe de l'ère mécanique du passé nécessitant des stratégies d'adaptation tenant compte tant des nouvelles mutations mondiales que des mutations sociales internes avec la pression démographique engendrant des besoins croissants, devant concilier l'efficacité économique et une profonde justice sociale( pas l'égalitarisme) qui n'est pas l'antinomie de l'efficacité. 4.-Lié au facteur précédent asseoir une politique de développement réaliste, libérant toutes els énergies créatrices, entreprises publiques er privées nationales et internationales sans distinction créant la richesse, mettant fin aux contraintes d'environnement par un assainissement du climat des affaires, évitant le mythe croire que des Lois sont la solution, éviter le changement perpétuel d'organisations et de cadres juridiques, alors qu'il s ‘agit de s'attaquer au fonctionnement de la société, tenant compte des avantages comparatifs mondiaux. Les segments à promouvoir sont les segments agricoles, les nouvelles technologies, certains segments industriels au sein de filières internationalisées et du tourisme devant favoriser le partenariat gagnant/gagnant par la prise en compte de la concurrence internationale pour attirer les IDE. Par ailleurs, on n'intègre pas la sphère informelle au sein de la sphère réelle par des discours de sentiments des mesures monétaires déconnectées de la réalité sociale, ou des mesures administratives mais par la mise en place de mécanismes de régulation transparents. 5.-Assouplir la règle des 49/51% généralisée( faire le bilan depuis 2009) à tous les secteurs, reposant sur l'idéologie rentière, inopérantes, où l'Algérie supporte tous les surcoûts, devant définir avec précision ce qui est stratégique, notion historiquement daté et ce qui ne l'est pas, en introduisant une minorité de blocage pour éviter les délocalisations sauvages. Les assainissements répétés de certaines entreprises publiques ne sont plus tenables. 6.-D'ores et déjà prévoir un nouveau modèle de consommation énergétique reposant sur un Mix énergétique ( le baril à plus de 80 dollars c'est terminé), le monde s'orientant vers une profonde mutation énergétique avec un nouveau pouvoir énergétique mondial, devant éviter de raisonner sur un modèle de consommation énergétique linéaire du passé. 7.- Une nouvelle politique des transferts sociaux et des subventions ciblées devant aller aux catégories les plus défavorisées et aux secteurs créateurs de valeur ajoutée d'une manière transitoire en attendant que le prix du marché reflète la véritable valeur reposant sur la production et la productivité réelle dans le cadre des valeurs internationales. 8.-Afin d'éviter l'amenuisement des réserves de change qui tienne la valeur du dinar algérien, l'emploi et le niveau de la dépense publique via la rente des hydrocarbures à plus de 70%, aller vers un endettement ciblé uniquement pour les segments créateur de valeur ajoutée qui permettent de rembourrer le principal et les intérêts. En bref, un sursaut national s'impose, si l'on veut éviter l'épuisement du Fonds de régulation des recettes fin 2016, début 2017, des réserves de change 2018/2019, le processus inflationniste, la détérioration du pouvoir d'achat et un taux de chômage accéléré, tout cela pouvant conduire à la déstabilisation du pays avec des incidences régionales. La réforme globale concerne les institutions (bureaucratie devant aller vers la décentralisation réelle et non la déconcentration), le système financier, le système socio-éducatif et l'épineux problème du foncier impliquant une visibilité et cohérence de la politique socio-économique évitant ces discours contradictoires et ce télescopage entre différents départements ministériels.

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