Ayant démarré timidement le 9 avril courant, la campagne électorale est appelée à prendre son envol dès aujourd'hui, ou au plus tard demain jeudi, prévoient les observateurs. Les médias qui suivent de près cette période, abondent également dans le même sens. Un des principaux quotidiens de la capitale de l'ouest, l'Echo d'Oran souligne, en effet, que la campagne électorale ne pourra connaître son envol qu'«à partir du week-end prochain». Et d'expliquer la faible affluence observée au cours des trois derniers jours, par le fait que l'«entame de la campagne a coïncidé avec une journée ouvrable». «Le meilleur est à venir dans les prochains jours quand la campagne aura enfin trouvé son rythme de croisière», soutient ce journal, convaincu qu'à cette échéance «les citoyens auront trouvé le discours qui saura les séduire et, surtout, les convaincre d'aller voter en masse le 4 mai prochain». Le même point de vue est développé par le journal El-Djoumhouria (public) qui s'attend à une forte affluence dès ce week-end, et dont l'analyse porte également sur «la consistance des discours des candidats». Ce quotidien, aussi vieux qu'El Moudjahid et El Chaâb, appelle en outre à «la nécessité de consolider la stabilité du pays» et à la «concrétisation des aspirations au changement apaisé». Ce même organe insiste également sur les enjeux des prochaines législatives en suggérant, à l'intention des candidats, d'expliciter davantage les solutions qu'ils préconisent en réponse aux attentes citoyennes. De son côté, le quotidien arabophone An-Nasr qui a consacré trois pages intérieures aux réunions publiques présidées par des chefs de formations politiques, a souligné qu'en ce début de campagne, «des partis abattent leurs cartes, tandis que d'autres préfèrent temporiser». An-Nasr paraissant à Constantine, souligne aussi que la campagne électorale atteindra sa vitesse de croisière au cours du week-end. L'Est Républicain, édité à Annaba, a consacré ce mardi son carnet de campagne, outre les meetings de certains chefs de partis politiques, aux panneaux d'affichage à Annaba, toujours vierges parce que implantés dans des endroits peu fréquentés.