Une conférence de presse a été organisée à l'hôtel Sheraton de Annaba par conjointement le directeur du tourisme et de l'artisanat (DTTW)de la wilaya A. Bounafaa au titre de représentant du ministère de l'Aménagement du territoire, du tourisme et de l'artisanat et le directeur général de la société «Bestkom» de Skikda. C'était dans la matinée d'hier mercredi. Principal intervenant à cette conférence de presse, le Dttw a, à travers ses réponses, tenté d'apporter des éclaircissements sur différents points d'intervention prévus pour être abordés lors de la conférence internationale sur le «Management Hôtelier et Touristique Htmic 2017». La manifestation qui se déroulera à l'hôtel Sheraton de Annaba les 26 et 27 avril prochains verra la participation de plus de 300 professionnels de l'industrie du tourisme et de l'hôtellerie de plusieurs pays. A travers cet événement, les organisateurs ambitionnent attirer les représentants des chaînes hôtelières internationales, les managers de premier rang des hôtels et des structures d'hospitalité, les organismes gouvernementaux, les investisseurs et les propriétaires d'hôtels. La manifestation répond à la démarche mise en application par le ministère comme pour souligner le changement de sa stratégie d'approche pour un développement plus conséquent du développement touristique en Algérie, le ministère de tutelle a mis en application de nombreuses nouvelles mesures. Elles ont toutes pour objectif, de donner des réponses à des questions précises sur les exigences de l'hôtellerie et du tourisme. C'est du moins l'analyse faite par les journalistes présents qui, lors de cette conférence de presse, ont lancé de véritables signaux de détresse au ministre de tutelle. Dans les réponses du principal animateur de la conférence, il a été question de mesures de redressement énergiques et d'extrême urgence. De même que tout en éludant des réponses terre-à-terre de cet animateur, des représentants de la presse ont abordé les questions de compétence, d'intégrité morale, de sensibilité aux problèmes du secteur de l'hôtellerie et aux préoccupations des acteurs directs et indirects du tourisme. Il a été, également, question de compétences capables de relever le défi du redressement pour permettre à l'hôtellerie algérienne de jouer sa partition dans le développement du pays et décrocher le satisfecit des principaux acteurs du tourisme, de l'hôtellerie et de l'artisanat. Comme il a été question de choix des hommes et des femmes ayant une haute idée de l'intérêt à ces trois créneaux. «Depuis longtemps en Algérie, nous avons eu à constater que la mauvaise gestion est toujours la règle dans toutes les filières du secteur du tourisme», a indiqué un des cadres de l'hôtel Sheraton interrogé sur l'opportunité que représente l'événement international qu'abritera dans les prochains jours son établissement. Il faut dire que le tourisme, l'hôtellerie et l'artisanat ont été constamment mis entre les mains inexpertes de gestionnaires. L'on a vu et vécu des gérants ayant fait les grandes écoles du tourisme et de l'hôtellerie vivre dans une situation de démobilisation et de désespoir. Cette situation est la conséquence d'une gestion clanique, douteuse basée sur le copinage, la parenté, le clientélisme, la gabegie et le népotisme appliqués par les précédents décideurs. Cette conférence de presse d'Annaba vient bien à propos pour révéler à l'opinion publique des pratiques managériales malsaines qui ont conduit inéluctablement au discrédit du secteur du tourisme. La décision prise ces dernières 72 heures par le ministre du secteur de limoger le directeur général de l'Egtest fait partie des mesures énergiques de redressement. Elle a été bien accueillie. Il reste tout de même que les activités du secteur se caractérisent aussi par l'absence de coordination, de circulation de l'information et de concertation. C'est dire les nombreuses attentes des utilisateurs du secteur quant à ce Htmic 2017 que les initiateurs affirment être «l'événement le plus complet et significatif pour le développement de l'industrie hôtelière et touristique nationale».