Le wali M. Affani Salah, qui a invité la presse en ce 8 mai pour féliciter les quelques confrères présents concernant l'opération des élections législatives du 4 mai 2017, se sont , selon le premier magistrat de la wilaya «déroulées dans des conditions des plus ordinaires, le tout enveloppé dans la transparence sur le territoire de la wilaya.» Pour le wali, les élections législatives du 4 mai 2017, ont été à la hauteur de cet événement pour la stabilité du pays qui est le fruit de la persévérance, et du travail sur le terrain. L'Etat a misé gros, mais les divers intervenants ou plutôt les décideurs dans les principaux volets sociaux, économiques et politiques du pays, soulèvent néanmoins des interrogations, où des garants de l'Etat constituent des obstacles et abusent de leur position dominante pour freiner les directives du président de la République, ce qui n'est pas le cas pour cette région profonde de notre pays, qu'est la wilaya de Mascara. Après les explications et autres commentaires fournis sur le déroulement des dernières élections qu'a connu le pays, principalement concernant la wilaya de Mascara, qui a connu un taux appréciable, et ce, malgré une abstention conséquente, où le wali n'a pas manqué de féliciter le corps électoral, les services de sécurité et la presse en général, qui ont assurés des efforts monumentaux pour la réussite. Par ricochet, les observateurs internationaux qui ont séjournés dans la wilaya, ont été cités par le wali de la wilaya comme étant des témoins oculaires d'une élection pas comme les autres, et ce, contrairement comme avancée par certains médias et autres canards étrangers qui ont fait la Une de leurs journaux. Profitant de cette cérémonie des plus inhabituelles, vu la marginalisation de la presse écrite par le premier responsable de la wilaya, secondé par son protocole, un certain S. Mounir qui s'est permis d'insulter et de menacer en direct, le chef du bureau de la «Nouvelle République» et ce, devant les quelques confrères présents et les autres décideurs de la wilaya, pour une histoire de prise de photo. Ce n'est pas la première cuvée de ce protocole pas comme les autres, où la presse libre et indépendante est devenue pour certains énergumènes un terreau d'une société mal en point, une société désemparée et malade. Car, au-delà de l'habituelle violence physique -- limite condamnable à ne pas franchir -- comment expliquer la recrudescence et la banalisation d'une nouvelle forme de violence apparue assez récemment et devenue monnaie courante dans nos échanges et interactions sociales au quotidien? Obscénités, insultes, blasphèmes, injures... sans rentrer dans les détails qui fâchent qui se font à l'insu du premier responsable de la wilaya. Il est inconcevable d'insulter des journalistes! Enfin, on se demande comment sont traités les simples citoyens et autres villageois de la part de cet énergumène, qui, parait-il, dispose de bras longs ? C'est honteux d'arriver a ce point-là devant le regard médusé du wali ! A notre sens, il y a urgence à réformer le monde du travail et celui de l'éducation, ces deux grands secteurs co-organisés avec l'Etat. Si on ne réforme pas, on fait du dysfonctionnement un mode de fonctionnement. Et ça marche d'autant mieux que tout va mal.