Le responsable de la fédération du Front des Forces Socialistes (FFS) de Tizi Ouzou, Farid Bouaziz a été suspendu de ses activités organiques au sein du parti, avant-hier jeudi, par l'instance nationale du parti pour, croit-on savoir, avoir porté, sans l'aval de la direction nationale, à la tête de l'Assemblée populaire de wilaya (APW), mercredi dernier, soit la veille, Mohamed Msela, en remplacement du désormais ex-P/APW, Mohamed Klalèche, élu député le 4 mai dernier. La direction nationale du plus vieux parti de l'opposition, le FFS de feu Hocine Ait Ahmed, reproche au responsable de la Fédération FFS de Tizi Ouzou d'avoir désigné, sans l'aval de l'instance nationale du parti, le président de la Commission, santé, hygiène et environnement, le Dr Mohamed Msela, comme candidat à la présidence de l'Assemblée populaire de wilaya (APW) de Tizi Ouzou, apprend-t-on de sources proches du parti. «Le premier responsable de la Fédération FFS de Tizi Ouzou, Farid Bouaziz, est interdit de toutes activités organiques au sein du parti jusqu'à nouvel ordre», selon la même source. Le plus vieux parti de l'opposition, a-t-on rappelé de même source, avait, jusque-là, désigné le premier vice-président pour la succession du P/APW de Tizi Ouzou. «A deux reprises, le FFS a porté son choix sur le premier vice-président de l'APW pour succéder au président de l'APW élu sénateur», selon la même source citant le remplacement, décembre 2012 de Moussa Tamardaza, élu Sénateur par Hocine Haroune à la tête de l'APW avant d'être lui-même élu, décembre 2016, Sénateur, et remplacé par Mohamed Klalèche, élu député le 4 mai dernier. Fin mai dernier, deux militants FFS, Madjid Laribi et Larbi Lekadir, de la section de Tizi N Tleta, dans la daïra d'Ouadhias, (Tizi Ouzou), ont été, injustement, suspendu de leurs activités organiques au sein du parti, en attendant leur comparution devant la commission de discipline, pour «des raisons purement politiques», ont-ils soutenu. «C'est un processus qui avait commencé avec la liquidation de Dr Halet», disent-ils. La note de suspension, dont on a été destinataire, le 11 du mois de mai dernier, n'a pas été accompagnée, du motif et du degré de gravité des accusations, comme le stipule le règlement intérieur du parti, ont-ils relevé faisant cas d'un processus de liquidation de tous les militants «qui dérangent» dont «nous» faisons partie. Pour, ont-ils soutenu, avoir contesté la déviation du parti de la ligne de feu Hocine Ait Ahmed. «Nous allons saisir les instances de l'Internationale socialiste, pour leur faire part des pratiques non démocratique au sein de notre parti, le FFS qui a signé la charte de cette instance», ont-ils soutenu encore. Début décembre dernier, à quelques jours de la tenue d'un conseil national du parti devant statuer sur la participation ou non du FFS aux législatives du 4 mai dernier, les instances nationales du FFS ont décidé d'exclure, Rachid Halet, membre du présidium du FFS. «Je dénonce avec force le putsch», avait-il indiqué en réaction à son exclusion du FFS décidée et exécutée, avait-il accusé, par trois membres de l'instance présidentielle, Mohand Amokrane Cherifi, Ali Laskri et Aziz Balloul. Un autre cadre du parti, le Sénateur Moussa Tamadartaza, membre influent au sein de la direction nationale du FFS a été suspendu de ses activités organiques, pour «avoir participé à des activités parlementaires internationales» avec le gouvernement «sans l'aval des instances du parti». Deux autres cadres du plus vieux parti de l'opposition, en l'occurrence, Rachid Chabat et Chafaa Bouaiche, étaient dans le collimateur des instances dirigeantes du parti pour les mêmes motifs, rappelle-t-on.