Une séance houleuse, avec des affrontements évités de justesse. Ces propos les membres de l'Assemblée populaire de wilaya de Djelfa. Une séance plénière été convoquée ce mardi 30 mai pour élire le remplaçant de l'ex-président de l'Assemblée populaire de wilaya de Djelfa, élu FLN en tant que député. Il y a d'abord le militant Zighem Abdelkader, docteur en sciences politiques pour combler la liste du FLN. Ses premières interventions en séance plénière d'un haut niveau ont galvaudé la composante des élus jeunes et moins jeunes. Beaucoup diront qu'il apporte un plus et renforce le groupe des jeunes militants. Sauf qu'avec sa franchise, il a titillé et mis dans la gêne les carriéristes. Tout cela s'est passé durant les débats et confrontations qui ont éclaté lors de cette assemblée élective qui a connu la présence totale des quarante-sept élus dont trois avec procuration. Les deux candidats FLN pour le remplacement au poste de président de l'APW sortant ne sont pas arrivés à s'entendre. L'instance locale représentée par trois membres du comité central du FLN s'est mise dans la partie bien que le DRAG eut rejeté leur proposition qui consistait à déléguer un seul élu pour la candidature pour l'élection au poste de Président. Le directeur défendant la réglementation n'a pas cédé devant la pression des membres du comité central du FLN. Le président de l'APW par intérim lui-même FLN était intervenu pour que le scrutin puisse se dérouler dans les meilleures conditions possibles. Il lance un appel pour le respect de la discipline partisane. C'est-à-dire pour une candidature unique, celle de Touissat Abdeslam. Les élus qui soutiennent l'élu Samir Kasri qui n'a pas été retenu par le triumvirat du FLN ont exprimé leur colère et exprimé leurs idées. La situation est bloquée. A ce moment tout balance vers le blocage total. Des propos malveillants interjetés sur les faces des uns et des autres que l'on pourrait mettre sur le compte de la fatigue pour ne pas dire autre chose. A un certain moment, il a fallu que le doyen des élus Sekta Abdallah du PT s'interpose entre deux membres de l'APW qui allaient en arriver aux mains. C'est pour dire qu'au FLN, ce n'est pas khaoua-khaoua. Le conflit de génération est définitivement installé. Du côté du PLJ, le fait que Dahmani Belgacem l'un des plus sages de cette assemblée se présente en tant que candidat convaincu de ne pas aboutir, c'est pour ne pas s'impliquer dans un vote qu'il considère de désastreux pour l'intérêt général. Devant la situation de blocage, le chef de file du RND, l'ex-député demande aux militants du FLN de désigner leur candidat et que son parti allait voter pour lui. La séance fut levée pour une nouvelle échéance dont la date n'est pas arrêtée. La nuit du 30 au 31 un mai a permis aux uns et aux autres de tenter de redresser la barre. Affaire à suivre.