La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit a mis en avant, dimanche après-midi à Souk Ahras les mesures prises par son département pour garantir la crédibilité de son examen. En outre, elle a promis de sanctions judiciaires contre toute personne ayant diffusé les sujets sur les réseaux sociaux. Nouria Benghabrit qui avait donnait le coup d'envoi des examens du Baccalauréat, l'après-midi depuis Souk Ahras, a expliqué que les cas de fraude enregistrés sur les réseaux sociaux, n'ont rien à voir avec ce qui s'est passé l'année passée. Soulignant, à cet effet, qu'il y a une différence entre fuite et fraude. «Une fuite signifie la diffusion des sujets avant que les étudiants ne commencent l'épreuve. Ceci n'a pas eu lieu», a affirmé la ministre à ce propos, assurant que les sujets ont été diffusés un quart-d'heure après le début de l'épreuve et cela, a-t-elle ajouté, «n'a pas d'effet sur le bon déroulement de l'examen surtout qu'il a été strictement interdit aux élèves de rejoindre les classes après 9h00». Par ailleurs, la ministre a promis des poursuites judiciaires et des sanctions fermes contre ceux qui ont diffusé les sujets sur les réseaux sociaux. Dans ce sens, Nouria Benghabrit, exprimant son satisfecit quant au bon déroulement de cette épreuve importante, a mis l'accent sur les importantes mesures sécuritaires l'ayant accompagné, qui, selon elle, reflètent la forte détermination de l'Etat à renforcer la crédibilité de cette épreuve. «Ces mesures sécuritaires traduisent la volonté publique de garantir l'égalité des chances entre les candidats», a souligné la ministre dans une conférence de presse tenue au siège de la wilaya après avoir procédé au lancement des épreuves de baccalauréat de l'après-midi. L'examen s'est déroulé durant ce premier jour «dans des conditions très organisées et sécurisées», a assuré Benghabrit, démentant catégoriquement toute fuite de sujet. Le ministère de l'Education nationale concentre ses efforts actuellement sur la réussite des réformes des deux paliers, primaire et moyen, a assuré Benghabrit, estimant que «l'élève acquiert les compétences de base dans ces deux premiers paliers sans lesquelles on ne pourra pas parler de bon niveau dans le palier secondaire, ni dans l'enseignement supérieur». A ce propos, l'intérêt, a ajouté la ministre, est actuellement porté vers «la correction des dysfonctionnements et insuffisances relevés chez les élèves des paliers primaire et moyen, observés notamment lors de l'analyse des résultats scolaires des examens». Affirmant que la coordination des efforts de plusieurs départements ministériels pour assurer la réussite des examens du baccalauréat de cette année est le fruit de la confiance placée par la société dans l'Etat pour garantir le principe d'égalité des chances pour les élèves, la ministre a indiqué que l'épreuve fera sortir «un diplôme qui reflète le niveau effectif. En outre, Benghabrit a exprimé son optimisme quant aux résultats du baccalauréat 2017 qu'elle a qualifié de positif. La ministre s'est dite, en outre, satisfaite du niveau des jeunes talents en peinture, musique et sport rencontrés au CEM Belkacem-Bouafia qu'elle avait inauguré auparavant.