L'instance internationale olympique (CIO) vient de confirmer que les doléances des membres du Comité olympique et sportif algérien (COA) qui l'ont saisi sont infondées. Le CIO tire ainsi le rideau sur le spectacle et confirme Mustapha Berraf en qualité de président du COA. «Légalement élu le 27 mai 2017», et pour éteindre la flamme des interférences nées des protestations de quelques présidents de Fédérations sportives, la correspondance du CIO, adressée à ces mêmes personnes, fait référence d'une manière diplomatique aux dispositions de la Charte olympique internationale qui réfute toute ingérence dans les affaires des Comités Olympiques par des autorités administratives ou politiques. Ce qui ne devrait pas être rappelé, puisque tout le monde est censé connaître le contenu de ce sacré document de cette instance internationale. Qui est gagnant et qui est perdant dans cette longue marche vers le remodelage des élections dernières ? L'impression qui mouille les esprits est que de pareilles situations n'arrivent que chez nous. Ce qui signifie que nul n'est encore prêt à jouer la carte de la mobilisation autour de cette charte. Les présidents de fédérations olympiques et non-olympiques, qui avaient adressé des documents au président du CIO Thomas Bach pour dénoncer ces présumées irrégularités qui auraient entaché le scrutin, viennent d'accuser réception du retour des correspondances avec la mention «A classer», et ce, après que le Comité olympique international (CIO) ait statué sur le dossier des élections du Comité tenant sur la base des éléments d'informations que lui ont fournies les lanceurs d'alerte. C'est Perré Miro, directeur général adjoint du CIO, chargé des relations avec les CNO et la solidarité olympique et de la résolution des litiges pour le compte du président du CIO qui a traité ce dossier qui a secoué chez nous plusieurs parties du monde sportif. Voilà une manière de débouter les contestataires... Il reste, bien entendu, que des remous seront observés ça et là, un style qui ferait déstabiliser le Comité olympique algérien et le ferait scotcher au sol. Des obstacles éclateraient alors pour que la machine ne produise plus ce qui est attendue d'elle. Voilà, à quoi se résume une belle histoire sportive qui se déteint par la faute de ceux qui doutent des urnes. Comment soigner ce mal, comment stabiliser notre mouvement sportif, comment éviter à ce que ces querelles, souvent infondées selon quelques observateurs avertis, viennent se jeter dans l'arène pour menacer ainsi l'avancée de notre mouvement sportif ? Il reste, bien entendu, une convocation à Lausanne des parties concernées pourrait avoir lieu, et ce, dans le cas où ce climat menacerait le COA. Une suspension de cette élection. Alors que pour le CIO, l'Agex du COA du 27 mai 2017 s'est déroulée conformément aux règlements de la charte olympique et Mustapha Berraf est le président légal du COA. Voilà une situation bien médiatisée mettant ainsi au pied du tableau ceux qui continueraient à ignorer la charte du CIO qui «est une organisation non-gouvernementale, à but non lucratif qui a pour but de contribuer à la construction d'un monde meilleur et pacifique, en éduquant la jeunesse par le biais d'une pratique sportive».