On a souvent fait illusion à tout ce qui touche au football et on a relégué aux calendes grecques tout ce qui a trait aux autres disciplines. Le sport n'est pas uniquement le football bien que tous les regards soient exclusivement braqués sur cette discipline. On n'accorde que peu d'intérêt à l'athlétisme, la boxe, le judo, la natation, le handball et tutti quanti. Savez-vous pourquoi ? Tout le monde va, et sans aucune hésitation, dire que c'est à cause de l'argent qui circule dans le football. Soit et tout ce monde est loin d'avoir tort. Les sportifs ont tout à fait raison de penser à l'argent, le nerf de la guerre. D'ailleurs, dans tous les pays du monde, le football génère des masses d'argent colossales, à la différence que dans les autres pays, celles-ci sont minutieusement contrôlées et soumises à une surveillance accrue avec en plus, un grand intérêt accordé à toutes les autres disciplines. Si vous suivez bien le raisonnement, le problème ne réside pas dans l'argent mais dans la manière de le gérer et aussi de le contrôler. C'est ce qui différencie notre football de celui des autres nations, très à cheval sur les mouvements de l'argent. Elles ne lésinent pas sur les moyens pour contrôler sa traçabilité contrairement à l'Algérie manifestement en décalage sur les autres pays. Elle est distancée et traîne loin derrière ces nations. L'argent des autres disciplines part également en fumée et ne sert en aucun cas les sportifs et les jeunes. L'affaire du COA est encore bien vivace dans les esprits tant elle fait énormément de bruit à cause de l'argent alloué par l'Etat à la délégation algérienne ayant pris part au Jeux Olympiques de Rio de Janeiro. Ce n'est là qu'un tout petit modèle de la gabegie qui règne dans le sport algérien. Le malheur, c'est que même l'Etat se montre désarmé devant la dilapidation et les gaspillage de l'argent public. Et ça s'inscrit dans le temps.