L'expérience algérienne dans la lutte anti-terroriste, devenue un exemple à suivre par la communauté internationale, sera présentée par Chef du gouvernement, Abdelmajid Tebboune, lors de la 29ème session du sommet des chefs d'Etat de gouvernement de l'Union africaine qui se tiendra le 3 et 4 juillet à Addis Abeba. Le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, qui représentera le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au 29ème sommet de l'UA, va présenter l'expérience algérienne en matière de lutte contre le terrorisme et l'investissement dans la jeunesse, a indiqué M. Messahel à la presse en marge de la 31ème session du Conseil exécutif de l'Union africaine (UA). Il a rappelé que l'Algérie a consacré un grand chapitre à la jeunesse dans la dernière Constitution révisée notamment en ce qui concerne l'emploi et l'éducation, et l'implication efficiente de cette frange dans le champ politique et le développement économique du pays. En ce qui concerne la question de la paix et de la sécurité en Afrique, le chef de la diplomatie algérienne a indiqué qu'un mémorandum algérien en matière de lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent sera présenté lors de ce sommet. Ce document, qui retrace l'expérience algérienne dans sa lutte contre ce fléau, pourrait être utilisé comme base pour un travail commun de l'organisation panafricaine, a-t-il expliqué. Pour rappel, le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, qui était vendredi à Addis Abeba a appelé à favoriser une approche qui tienne compte des impératifs liés à l'équilibre, à la solidarité et au partage équitable des charges, afin d'éviter la concentration des risques quant à la tendance inquiétante du non-paiement, en temps utile, par les pays de l'Union africaines de leurs contributions financières. « La poursuite de la tendance inquiétante du non-paiement, en temps utile, par les Etats membres de leurs contributions financières et celle du cumul persistant des arriérés, avec tout leur impact négatif sur l'exécution des programmes de l'Union, y compris dans le cadre de l'Agenda 2063, ont amené le Conseil exécutif de l'UA, en juillet 2016, de confier à notre Comité ministériel l'importante mission d'explorer les voies et moyens d'amener et de motiver les Etats membres à s'acquitter de leurs obligations financières statutaires à l'égard de l'organisation, y compris à travers la révision du régime des sanctions actuel afin de le rendre plus efficace et crédible », a indiqué M. Messahel qui présidait la réunion du Comité ministériel sur le barème des contributions au sein de l'UA. Il a, à cet effet, plaidé pour « une approche qui tienne compte de la capacité de paiement des pays, mais également des impératifs liés à l'équilibre, à la solidarité et au partage équitable des charges, afin d'éviter la concentration des risques ». Le but de « notre démarche est d'impulser une dynamique plus crédible en matière de recouvrement de ces contributions, dès lors que le succès de tout le processus de réformes institutionnelles qui est en cours demeure tributaire de la concrétisation ou non de l'objectif urgent d'amener les Etats membres à honorer leurs obligations financières et à soustraire l'Union de sa dépendance financière », a-t-il expliqué lors de cette réunion qui se tient en marge du 29ème sommet de l'UA. M. Messahel a souligné, à cette occasion, l'importance de « convenir, ensemble, d'un agenda de priorités pour le programme futur du Comité ministériel, en accordant la primauté à la révision du barème des contributions et l'examen des voies et moyens plus efficaces pour les pays africains à s'acquitter de leurs contributions financières statutaires ». Il a aussi proposé que d'ici au sommet de janvier 2018, le Comité, avec le soutien de la Commission de l'UA, « devra se pencher sur la révision de ce barème pour son application dès 2019 ».