Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Said Bouhadja, a appelé jeudi lors de l'audience qu'il a accordée au vice-président de la commission des Affaires européenne au Sénat français, Simon Sutour, à davantage de coordination et de concertation entre l'Algérie et la France, «notamment dans les questions liées à la sécurité et à la stabilité dans la région», a indiqué un communiqué de l'APN. M. Bouhadja a appelé, lors de cette rencontre qui s'est déroulée au siège de l'APN, à «davantage de coordination et de concertation, notamment dans les questions liées à la sécurité et à la stabilité dans la région», soulignant «la nécessité d'intensifier les visites entre les parlements des deux pays en vue d'échanger les expériences et de relancer la diplomatie parlementaire entre les deux institutions». Le président de la Chambre basse du parlement s'est félicité des «relations solides entre l'Algérie et la France, fondées sur la confiance et la coopération dans tous les domaines, ainsi que des moyens mis en place pour les hisser au niveau du partenariat privilégié auquel aspirent les deux parties notamment après la signature, le 20 décembre 2012, de la Déclaration d'Alger sur l'amitié et la coopération». Après avoir donné un aperçu de la composante de l'APN dans sa 8e législature, M. Bouhadja a affirmé que la dernière révision constitutionnelle a été «le couronnement du processus de réformes politiques initié par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika et annoncé lors de son discours à la Nation, le 15 avril 2011. Elle a apporté d'importants acquis en matière de consolidation des libertés fondamentales et des droits de l'Homme, de consécration du principe de l'Etat social et de promotion de la pratique démocratique dans le pays à travers le renforcement du rôle de l'opposition parlementaire». Saluant le «rôle central de l'Algérie dans le règlement des crises et la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité au Mali, en Libye et dans la région du Sahel», M. Sutour a mis en avant «l'excellent niveau des relations bilatérales entre l'Algérie et la France dans tous les domaines», exprimant son souhait de voir les relations, entre l'Union Européenne (UE) et la rive sud de la méditerranée, connaitre «une nouvelle dynamique et un partenariat de qualité pour promouvoir la coopération territoriale, le dialogue, la paix et la démocratie».