La visite se veut comme une démarche parlementaire aux prolongements politiques quant aux rapports privilégiés qui caractérisent les deux pays, à savoir l'Algérie et la France. Les relations algéro-françaises prennent une ampleur très profonde sur le plan parlementaire. Cette dynamique s'est vue matérialisée par la venue du vice-président de la Commission des affaires européennes au Sénat français, Simon Sutor, en Algérie. Le responsable parlementaire français s'est entretenu respectivement avec le président de l'Assemblée populaire nationale Saïd Bouhadja et le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah. La rencontre strictement dédiée au redéploiement de la diplomatie parlementaire, avait permis aux hauts responsables du Parlement algérien de faire connaître la position algérienne par rapport aux questions clés qui caractérisent les relations algéro-françaises et aussi l'approche du pays par rapport aux questions européennes en général. Le président de la chambre basse, en l'occurrence Saïd Bouhadja, s'est attardé sur la nécessité de maintenir le niveau de la coopération et de la coordination avec le Parlement français, surtout par rapport au dossier de la sécurité dans le Sahel et dans la Libye. Dans ce sens, le président de l'APN avait souligné le fait de «renforcer la coordination par rapport aux questions liées à la sécurité et à la stabilité dans la région et davantage de concertation, notamment dans les questions liées à la sécurité et à la stabilité dans la région», a-t-il précisé. Durant cette rencontre avec le vice-président de la commission des affaires européennes au Sénat français, Simon Sutor, le président de l'APN a insisté sur «la nécessité d'intensifier les visites entre les Parlements des deux pays en vue d'échanger les expériences et de relancer la diplomatie parlementaire entre les deux institutions», en ajoutant en même temps des «relations solides entre l'Algérie et la France, fondées sur la confiance et la coopération dans tous les domaines, ainsi que des moyens mis en place pour les hisser au niveau du partenariat privilégié auquel aspirent les deux parties, notamment après la signature, le 20 décembre 2012, de la déclaration d'Alger sur l'amitié et la coopération», a souligné le président de l'Assemblée populaire nationale Saïd Bouhadja. La visite se veut comme une démarche parlementaire aux prolongements politiques quant aux rapports privilégiés qui caractérisent les deux pays, à savoir l'Algérie et la France. Dans le même sillage, le président du Sénat Abdelkader Bensalah a insisté sur l'idée de renforcer davantage le niveau de la coordination et de la coopération parlementaire avec le Parlement français en précisant dans ce sens «la nécessité d'appuyer la dynamique des relations établies entre l'Algérie et la France et de les hisser aux plus hauts niveaux», a-t-il expliqué. Le président du Sénat Abdelkader Bensalah a axé le débat avec le responsable parlementaire français sur les dossiers qui animent les deux pays à l'image de la sécurité et le travail de la commission (5+5) qui s'attelle à coordonner sur les questions en rapport avec l'Union européenne et aussi le dossier qui a tant animé les deux pays, à savoir l'Union pour la méditerranée (UPM) et la nécessité d'évaluer l'échange bilatéral particulièrement en ce qui concerne l'Accord d'association. Ce redéploiement de la diplomatie parlementaire prouve s'il en est, que le Parlement algérien à travers ces chambres jouit d'une légitimité lui permettant d'entretenir des contacts avec des Parlements européens à l'image du Parlement français. L'institution parlementaire algérienne se donne un objectif politique qui focalisera son travail sur la nécessité de faire connaître les positions de principe de l'Algérie concernant sa politique étrangère et du coup, essayer de la promouvoir en étant en parfaite osmose avec la doctrine politique qui détermine la politique étrangère de la République.