«L'Algérie a vécu des années très difficiles durant les années 1990 et elle a aujourd'hui une expérience (dans la lutte contre le terrorisme et la promotion de la réconciliation nationale) très importante à partager notamment en ces périodes où on enregistre des situations de crise dans plusieurs pays à travers le monde à l'instar du Mali, la Libye, la Syrie et l'Iraq», a indiqué, l'ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique en Algérie, Mme Joan Polaschik. En marge d'un atelier international sur le «Rôle de la réconciliation nationale dans la prévention et la lutte contre l'extrémisme violent et le terrorisme», l'ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique en Algérie, Mme Joan Polaschik a salué hier à Alger la volonté de l'Algérie de partager son expérience en matière de réconciliation nationale avec les autres pays, notamment ceux en situation de crise. «L'expérience algérienne peut aider au règlement de ces crises même si chaque crise a ses propres spécificités», a-t-elle affirmé. La diplomate américaine a également indiqué que son pays partageait la même vision que l'Algérie sur la nécessité de régler les différentes crises par la voie politique et non pas militaire. Il est à rappeler que le vice-président de la commission des Affaires étrangères du Sénat italien, Paolo Corsini qui a salué le rôle de l'Algérie dans la lutte contre le terrorisme, estimant que son expérience était «un modèle» à suivre au Maghreb, en Afrique et même en Europe. Lors d'une rencontre avec le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Said Bouhadja, le vice-président de la commission des Affaires étrangères du Sénat italien qui conduit une délégation parlementaire, s'est félicité du processus de coopération qui unit les deux pays sur tous les plans, estimant que l'Algérie était un exemple en matière de démocratie, notamment à travers ses réalisations grâce aux réformes profondes dans le domaine des libertés et des droits fondamentaux», a indiqué un communiqué de l'APN. Les membres de la délégation ont salué le rôle de l'Algérie en matière de lutte contre le terrorisme, estimant que son expérience constituait «un modèle pour le Maghreb, l'Afrique et même pour l'Europe», appelant à davantage «d'efforts pour trouver des solutions radicales aux questions d'intérêt commun à l'instar du problème de l'immigration clandestine». Pour sa part, M. Bouhadja, a affirmé lors de ses entretiens que «l'Algérie veille au développement de ses relations avec l'Italie qui a été parmi les pays qui ont soutenu clairement l'Algérie durant la décennie noire», ajoutant que «les parlementaires doivent contribuer au renforcement de ce processus notamment à travers des mécanismes communs et des rencontres périodiques».