Le directoire de la Fédération algérienne de karaté est dans de sales draps. Le Comité exécutif de la Fédération mondiale de karaté et le Président Espinos ont décidé d'étendre au niveau mondial, les suspensions du président du Directoire de la FAK Aboubaker Mekhfi et Mouloud Benbekhma, membre, qui avaient été suspendus le 12 juillet dernier par l'Union des Fédérations africaines de karaté (UFAK). «Par la présente, je voudrais vous informer que le Comité Exécutif de la Fédération mondiale de karaté (WKF) a décidé d'appliquer au niveau mondiale une extension des suspensions prises par l'Union des Fédérations africaines de karaté (UFAK) contre M. Aboubaker Mekhfi, président du Directoire de la Fédération algérienne de karaté et M. Mouloud Benbekhma, membre du Directoire de la fédération algérienne de karaté. Vous trouverez en pièce-jointe les documents pertinents relatifs à la dite suspension pour votre référence», écrit Antonio Espinós, le président de la Fédération mondiale de karaté le 21 juillet dans une lettre adressée aux concernées et dont nous détenons une copie. Pour rappel, les suspensions avaient été prononcées suite à une des plaintes du président de l'UFAK Mohamed Tahar Mesbahi et Arab Yacine, président de la zone 1 et président de la commission d'organisation des compétitions au sein de l'instance africaine pour «diffamation et déclarations calomnieuses», tenues à l'issue des championnats d'Afrique de karaté, organisés du 29 mai au 4 juin 2017 à Yaoundé (Cameroun). C'est une réaction ferme de l'instance mondiale qui répond aux suspendus par une extension, eux qui n'avaient pas reconnu la suspension de l'UFAK avant d'adresser un recours. D'autres parties avaient, elles aussi, «décidé» de ne pas reconnaitre la sanction de l'instance africaine, ni même les injonctions de la Fédération mondiale quant à l'organisation d'une assemblée générale élective puisqu'elle ne reconnaissait pas les instances non élues, avec en prime un président suspendu... Avec ce énième rappel à l'ordre, il faut s'attendre à ce que d'autres nouvelles de ce genre tombent puisque la partie algérienne compte sur ses positions. Cela, au détriment de l'intérêt des athlètes, du sport algérien, et donc de l'Algérie. Au lieu de tenter de trouver une issue favorable, pour le bien du sport algérien, le Directoire de la FAK et ses «sponsors», continue dans la bêtise fragilisant d'avantage cette discipline, livrée à elle-même aujourd'hui. Aujourd'hui, ce sport, de par la faute de ceux qui sont censés le développer, fonce droit dans un mur. A la limite, lorsqu'on ne maitrise pas un dossier, il serait plus judicieux de faire appel à des experts de la discipline pour trouver une solution, au lieu de persister dans ma médiocrité, et ignorer les décisions des instances internationales qui ont à charge cette discipline. Aujourd'hui, il est temps de se mettre à table, reconnaitre ses erreurs, et discuter pour tenter de trouver des solutions pour le bien de notre karaté...