A peine la hache de guerre a-t-elle été enterrée qu'elle est déterrée une nouvelle fois. Rien ne va plus entre Zetchi et Kerbadj résolument décidés de nouveau de croiser le fer. Comme deux épéistes, ils ont le fleuret à portée de main et n'hésitent pas un seul instant à le brandir quand la situation l'exige. Une guéguerre par presse interposée où chacun use de tous les moyens pour décrédibiliser l'autre. Mais au final, c'est uniquement le football qui reçoit l'estocade et c'est uniquement son image qui est ternie. Ce comportement porte également préjudice à la fédération et autres instances dirigeantes de cette discipline, vraiment tombée au plus bas de l'échelle. Au lieu de conjuguer les efforts et accorder leurs violons pour le bien du sport en général, et du football en particulier, ils lavent leur linge sale en public dans une querelle puérile, indigne de deux responsables de cet acabit. En pareilles circonstances, il aurait plutôt fallu qu'ils s'imposent un devoir de réserve pour ne pas susciter de polémiques. Au lieu de ça, ils ont préféré étaler sur la place publique tout ce que grand public ne devrait pas normalement savoir. Ils ont brûlé tous les feux, sans retenues ni la moindre mesure, pour rentrer frontalement dans une sale bataille, très nuisible pour le football algérien, déjà malade de ses responsables. Ne serait-il pas temps d'enterrer cette hache et ne plus jamais la déterrer afin de se mettre sérieusement à travailler et à rendre service à la discipline dont les problèmes ne finissent jamais ? Cette guéguerre ne fait en réalité qu'enfoncer le clou et causer d'autres problèmes autrement plus graves et plus sérieux. Les deux hommes ont le devoir de s'entendre pour le bien de tout le monde et surtout pour le football qui n'a pas besoin de tels comportements ni de polémiques aussi stériles. Il est grand temps de changer de comportement si on veut remettre le football sur de bons rails.