Il aurait fallu l'intervention des membres du Conseil d'administration de la JSK pour que la confiance soit retrouvée au sein de ce club historique. De pareilles nouvelles sont bonnes pour le moral des joueurs et des supporters, qui suent en plus de cette horrible chaleur qui balaie la région kabyle. Mais avant cela, un spectacle non programmé fut donné à Tunis dont les joueurs garderaient encore pour longtemps ses traces. Deux staffs techniques, pour les entraîner, ce que ces jeunes refusèrent sans discussion si ce n'est la sage intervention du Conseil d'Administration qui débloqua jeudi soir, la situation. L'auteur de cette situation qui n'est autre que le président Hannachi se trouverait à ce jour au Maroc. C'est donc des sourires qui se font remarquer sur les visages des joueurs qui saluent cette initiative du CA. C'est donc l'hôtel Mourady-Palace de Gammarth, dans la banlieue de Tunis qui fut l'espace où le spectacle gratuit fut donné par un club algérien, en l'occurrence la JSK. Les joueurs désorientés, ne sachant à quelle saint se vouer face à deux staffs techniques : d'un côté les nationaux Rahmouni et Moussouni et de l'autre l'Italien Enrico Fabbro, avec son propre préparateur physique, pour prendre en main la formation kabyle envoyé par Hannachi qui se trouvait au Maroc après avoir signé une décision d'intérim à Malik Azlef qui, lui, aussi, est en voyage en Angleterre pour des raisons professionnelles. «Face à une telle vacance de pouvoir et l'insistance du duo Rahmouni-Moussouni à camper sur ses positions, Enrico Fabbro a refusé d'entraîner l'équipe et a fini par tout laisser tomber pour rentrer chez lui». Rahmouni-Moussouni reprennent les commandes puisqu'ils seraient maintenu au poste, par le Conseil d'administration du club qui, trouve lui aussi une montagne d'embûches constatés entre ses différents membres pour se réunir. Cette AG semble tomber à l'eau laissant ainsi une équipe prête a s'engager dans la course de la prochaine saison. Ce qui est une excellente nouvelle et aucun argument ne résistera à cela. Mais dans le foot, l'argent ne fait pas tout, la JSK comme tout autre club a besoin d'autre chose pour grandir. La sérénité, la confiance, la stabilité, du marketing et surtout de l'entente entre les hommes qui entourent l'équipe. La JSK qui saute le verrou Hannachi est aussi une excellente nouvelle dans le sens où le foot n'est pas aussi fou que ça, si ce n'est ses gestionnaires qui cherchent des occasions pour se mettre en vedette. Le marché n'est pour rien, on ne cherche pas a détruire ce qui est solide pour aller chercher une autre pièce made in... pour se faire aimer par les supporters qui sont loin, très loin d'être naïfs. Cette fois, Hannachi a joué et a perdu. «Nous allons enfin travailler sans avoir ce cas dans notre esprit. Avec Rahmouni, nous allons continuer notre travail le plus normalement du monde d'autant que nous sommes protégés par notre contrat», a affirmé Moussouni qui était limogé avec son collègue Rahmouni samedi dernier par le président du club Mohand Chérif Hannachi mais sans pour autant résilier leur contrat. Ne sachant comment affronter le vent des cimes du Djurdjura, il proposera a ces sauveurs du club de prendre en charge l'équipe réserve, chose refusée catégoriquement par les deux techniciens. Mais pour créer une grande équipe, le président de la JSK a tout simplement oublié comment et grâce à qui son équipe a pu s'accrocher à la grille de la ligue 1. Ce qui nous manque aujourd'hui au club, c'est cette cohésion laquelle ne pourra faire figure que lorsque Hannachi quitte le navire et aille se reposer, sans cela, la JSK continuera à barbouiller encore dans cette boue que veut bien entretenir l'actuel président. Ce qu'il faut aujourd'hui c'est avoir un esprit et une conscience.» L'accord trouvé avec l'entraîneur italien Enrico Fabbro qui s'est déplacé mercredi en Tunisie pour diriger le stage d'intersaison, au même titre que Rahmouni et Moussouni a vite repris le même vol pour regagner son pays devrait servir de leçon pour l'ensemble des clubs. Pour Hannachi c'est une faute qui sera versée dans les annales de son parcours et cela n'est pas une excellente chose.