Après une longue stabilité des prix des fruits et légumes ainsi que de volailles, ce sont les œufs qui connaissent la flambée des prix. Aux dernières nouvelles, un plateau est cédé à trois cents cinquante voire quatre cents dinars, c'est dire, tenez-vous bien, un œuf à plus de quinze dinars. Cette situation ne fait que s'aggraver de jour en jour car il y a seulement une semaine, un plateau est vendu à 230 DA. Personne n'arrive à expliquer cette hausse soudaine laissant les ménagères s'en passer de ce produit avicole. Les prix du poulet de chair prennent aussi des ailes pour atteindre le seuil de 350 Da dans les marchés de la wilaya de Chlef. Le kilo de poulet de chair est ainsi passé de 200 dinars à 350 dinars, en l'espace de quelques jours, au grand dam des ménages à faible revenu. Autre conséquence de cette envolée, les prix du poulet rôti ont été revus à la hausse dans les rôtisseries. Elles oscillent désormais entre 650 et 800 dinars l'unité. Des prix qui dissuadent les consommateurs parmi les plus téméraires. Les raisons de cette frénésie des prix ne semblent pas évidentes aux consommateurs qui s'attendaient, il faut le dire, à une baisse. Selon le président de la chambre agricole de Chlef, en l'occurrence Maamar Hadjouti, l'élevage de la volaille est confronté et va être confronté longtemps à une pénurie d'aliments essentiels de la volaille qui se composent de soja et de maïs, deux aliments qui se raréfient sur le marché chose qui a commencé influer sur le prix des œufs et celui du poulet de chair. Des prix qui seront à la hausse tant que les aliments ne seront pas fournis aux aviculteurs en quantité suffisante pour la stabilité des prix.