Alors que dans un passé récent, les services d'hygiène de la commune de Relizane se contentaient de campagnes de démoustication au chef-lieu de l'APC, cette année l'absence de la dite campagne se fait déjà sentir cruellement et partout. La saison estivale n'est pas encore terminée que la prolifération des moustiques inquiète les habitants. L'insalubrité de l'environnement due aux déchets ménagers éparpillés partout, les eaux usées à ciel ouvert ou stagnantes dans les caves des immeubles comme c'est le cas au niveau de plusieurs cités , sont autant de facteurs immédiats qui favorisent la propagation de moustiques et autres bestioles nuisibles. Toutefois, il faut dire que «s'il y a des eaux usées stagnantes au niveau des caves , c'est parce qu'il y a absence d'entretien de la part des services concernés, si nos déchets jonchent nos rues, c'est à cause de la mauvaise voire de l'absence de gestion de ces déchets par les services de l'APC, mais l'absence de campagnes de désinfection en période larvaire en est le comble». Par ailleurs, au moment où «les odeurs nauséabondes nous étouffent, la prolifération des moustiques n'est qu'une conséquence directe de ces milieu insalubres», nous dira un habitant de la cité d'El Intissar. Un quartier dont les habitants souffrent depuis des années de la pollution qui altère leur cadre de vie. «Ces insectes... c'est l'enfer », résume un autre habitant de la cité CNEP. Ainsi, outre le dérangement causé par ces insectes, le risque de maladies contagieuses plane sérieusement sur la santé des habitants.