Le mois de mars est le mois durant lequel commencent la ponte et le développement des œufs des insectes, selon les fellahs et les médecins vétérinaires, ayant de l'expérience dans le domaine des insectes et toutes autres espèces. C'est le moment opportun où il faut entamer la campagne de vaccination contre les moustiques et procéder à la dératisation et la démolition des nids et éradiquer les flaques d'eaux usées qui stagnent dans les caves des bâtiments. Cela ne coûtera certainement pas beaucoup à l'administration, mais par contre permettra aux habitants de ces cités urbaines de vivre les soirées estivales avec moins de désagréments et protéger leurs enfants des maladies contagieuses et prémunir aussi la santé des nouveaux-nés. La période est propice pour lancer les opérations de démoustication au niveau des cités urbaines, mais ni les services de l'OPGI ni ceux de l'APC n'ont n'ont fait quoi que ce soit. Cette action permettra aux habitants des cités de vivre un été moins agaçant que d'habitude. Mais la saison chaude risque d'être pire que les précédentes vu que les vides sanitaires sont gorgés d'eaux usées, stagnant depuis des mois. Un SOS est lancé. Les citoyens interpellent les services concernés pour procéder à la vidange des caves et le lancement d'opérations de démoustication et de dératisation, comme cela se faisait au bon vieux temps. Un citoyen nous indique et nous invite à venir constater de visu l'existence des rats dans les caves des bâtiments de la cité 320 logements et craint par-dessus tout, la propagation des maladies autrement plus graves pour ceux qui y habitent. En cette période, notre interlocuteur déplore vivement l'absence d'une campagne de dératisation par les services municipaux, opération autrefois entreprise dans les caves des cités, pour prévenir contre l'apparition de ces rongeurs nuisibles pour la santé publique. Dans le domaine de l'assainissement et de l'hygiène, il reste beaucoup d'efforts à entreprendre. Les grandes chaleurs qui s'installent mettent à nu les carences en la matière et qui ne sont pas, relève-t-on ici, nécessairement liées aux moyens matériels dont disposent les services concernés mais, à l'absence de coordination et à l'incohérence dans les actions qui sont sujettes à discussion. Même le camion pulvérisateur de produit anti-moustiques dans la nature, qui sillonnait les quartiers à pareille époque, a totalement disparu du paysage local.