La facture d'importation des produits alimentaires s'est établie à 5,17 milliards de dollars sur les sept premiers mois de l'année en cours en hausse par rapport à la même période en 2016 (4,69 milliards de dollars, une hausse de l'ordre de 10,13%). Par contre, durant la même période, la facture d'importation des médicaments a connu une baisse de plus de 6%, a appris l'APS auprès du Centre national de l'information et des statistiques des Douanes (CNIS). Tous les produits alimentaires importés sont concernés par cette hausse. La plus importante a touché les laits et produits laitiers dont la facture a bondi à 879,38 millions de dollars contre 566,13 millions de dollars durant la même période de l'année dernière, en hausse de 55,33%. La même hausse est constatée également pour les sucres et sucreries dont les importations se sont chiffrées à 698,51 millions de dollars contre 510,12 millions de dollars, soit une augmentation de 36,93 %. Viennent ensuite les huiles destinées à l'industrie alimentaire, dont les importations ont grimpé à 512,81 millions de dollars contre 409,98 millions de dollars, en hausse de 25,08%. Les légumes secs et autres ont été importés pour un montant de 197,35 millions de dollars contre 165,71 millions de dollars (+19,09%). Quant aux céréales (blé dur, tendre...), semoule et farine, ils ont été importés pour un montant de 1,68 milliard de dollars contre 1,56 milliard de dollars, en hausse de 8,02%. La facture d'importation du café et thé a grimpé de 3,16% par rapport à la même période en 2016 pour atteindre 251,01 millions de dollars (contre 221,81 millions de dollars). Concernant les viandes, elles ont été importées pour 152,01 millions de dollars sur les 7 premiers mois de 2017 contre 148,85 millions de dollars sur la même période de 2016, soit une augmentation de 2,12%. Par contre, la facture d'importation des médicaments a reculé en passant à 1,07 milliards de dollars de janvier à juillet 2017, contre 1,14 milliard de dollars durant la même période de 2016, en baisse de 6,38%. On sait que le déficit commercial de l'Algérie a reculé à 6,17 milliards de dollars sur la période considérée, c'est-à-dire les sept premiers mois de 2017 contre un déficit de 10,61 milliards de dollars sur la même période de 2016, soit une baisse de 4,44 milliards de dollars correspondant à une chute du déficit de 42%. Mais ce sont les exportations qui ont nettement augmenté, atteignant 20,71 milliards de dollars (contre 16,55 milliards de dollars sur la même période de 2016) alors que les importations ont connu une légère baisse en s'établissant à 26,87 milliards de dollars (contre 27,17 milliards de dollars). Les hydrocarbures continuent à représenter l'essentiel des ventes algériennes à l'étranger (94,71% du volume global des exportations), et les exportations hors hydrocarbures restent marginales (un taux de 5,29% du volume global des exportations). Pour ce qui est des importations, des baisses ont été constatées sur les demi-produits, les biens d'équipements industriels et les produits bruts (-3,85%). Tandis que pour d'autres groupes de produits, une hausse des importations a été enregistrée, notamment pour les biens d'équipement agricoles et les énergies et lubrifiants ainsi que les biens de consommation non-alimentaires, en plus de la hausse sur les importations de produits alimentaires. Au premier semestre 2017, la facture d'importation des produits alimentaires s'était déjà établie à 4,44 milliards de dollars (contre 4,05 milliards de dollars au même semestre de 2016), tandis que celle des médicaments connaissait une baisse de plus de 11%.
