Ils sont trois points majeurs à être priviligiés dans le nouveau plan d'action du gouvernement, stabilité, sécurité et unité du pays. Ces trois créneaux sont les points les plus essentiels sur lequel se base le gouvernement dans son plan d'action qui sera présenté la semaine prochaine devant les députés de l'APN. Adopté mercredi dernier par le Chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, «le plan d'action du gouvernement veillera à contenir toute menace à la sécurité de la population et des biens avec une démarche vigilante multidimensionnelle». Ce pas va vers une lutte continue contre le terrorisme, menée par l'ANP et les services de sécurité, avec un soutien diligent des Pouvoirs publics, la mobilisation de la vigilance de la population en appui aux services de sécurité ainsi que « la poursuite de la politique de Réconciliation nationale, en direction de tout citoyen égaré qui accepterait de rompre avec le crime et de revenir dans les rangs de la Nation ». Par ailleurs, le gouvernement s'emploiera à mettre en œuvre des mesures et dispositions «préventives en vue de prémunir la jeunesse contre toutes les formes de radicalisation, de déviation et d'extrémisme, le maintien de la vigilance aux frontières, pour "prévenir toute menace provenant des foyers d'instabilité dans notre voisinage ainsi que de la jonction du terrorisme avec le crime transfrontalier». Le document explique que «la lutte résolue contre le trafic de drogue qui se déverse sur le pays à partir du voisinage, sera accompagnée par la réquisition de peines sévères contre les trafiquants de drogue qui minent la société algérienne et notamment la jeunesse. Il mènera aussi une politique de répression de la contrebande et du blanchiment d'argent qui contribuent aussi au financement du terrorisme et du crime organisé ». Le texte précise aussi que « le gouvernement maintiendra son attention et sa sollicitude au bénéfice des victimes du terrorisme et des citoyens ayant pris part à la sauvegarde du pays face à la barbarie terroriste et poursuivra la mise en œuvre des dispositions de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale au profit des familles éprouvées par la Tragédie nationale». Dans son plan d'action le gouvernement note que « la Charte pour la paix et la réconciliation nationale proclame que le peuple algérien n'acceptera plus jamais la manipulation de la religion contre la sécurité, la stabilité et l'unité de notre pays», relevant ainsi que « des dispositions législatives existent pour contrer tout glissement dans cette direction ». En ce sens, «le gouvernement veillera avec fermeté à la protection des mosquées et des imams, à préserver la société, avec la force de la Loi, de toute tentative de semer la confusion en son sein, par le fait de sectes et de groupuscules religieux étrangers à nos riches traditions musulmanes». Pour ce qui est de la préservation de la sécurité et de l'ordre publics, le recours à la violence individuelle ou en groupe, la criminalité, les troubles à l'ordre public et toute autre forme d'atteinte à la loi seront contenus par la prévention et la sensibilisation civiques, par l'intervention de la Gendarmerie Nationale et de la Sûreté Nationale. «A ce titre, la lutte contre les enlèvements criminels des personnes et notamment des enfants, fera l'objet d'une grande détermination des pouvoirs publics, et de l'application des dispositions pénales les plus fermes». L'Algérie qui dispose d'institutions politiques démocratiques stables et légitimées, de la base au sommet de l'Etat, par le peuple souverain, grâce au recours aux urnes toutes les cinq années, est dotée d'une Constitution et d'une législation qui favorisent l'épanouissement du pluralisme politique. En ce sens, le gouvernement encouragera une vie politique et associative dynamique à travers le pays, est-il mentionné dans ce plan d'action. «De plus, à travers le dialogue entre les administrations nationales et locales, les Pouvoirs publics, œuvreront à rallier les acteurs concernés au respect de la législation et de la réglementation qui régulent notamment, les manifestations sur la voie publique».