Dans un communiqué transmis à la rédaction aussitôt le délit de trafic de stupéfiants éventé, le directeur de wilaya de la douane de Annaba affirme que ses effectifs ont mis au jour, en date du 13 septembre dernier, un trafic de psychotropes au niveau de l'aéroport Rabah-Bitat d'Annaba. Constituée de 91 boîtes de différents types, sous la forme de 2 272 comprimés auxquels s'ajoutent 45 ampoules de liquide injectable, la quantité a été aussitôt saisie. Le même responsable a précisé que cette affaire est intervenue sur le vol numéro AH1151 en provenance de Marseille à 12h35. «Après le passage au scanner, il a été décidé de fouiller minutieusement les valises litigieuses compte tenu des soupçons qui pesaient sur la nature de la marchandise qu'elles contenaient. Ce qui a permis de découvrir l'existence de beaucoup de boîtes de médicaments. Renseignement pris, il s'est avéré qu'il s'agissait de psychotropes et que leur détenteur ne disposait pas d'ordonnance ou tout autre document attestant de la légalité de leur importation...» Ce qui, selon le premier responsable des douanes d'Annaba, constitue une infraction aux dispositions douanières. Ce qui donne systématiquement lieu à la constitution d'un dossier judiciaire avec saisie des produits interdits d'importation évalués à 123.698,00 DA. Se faisant, la même institution démontre qu'elle poursuit son offensive contre toutes les formes de fraude et de contrebande. La démarche entre dans le cadre du plan stratégique 2016/2019 mis en application par la direction général des douanes. C'est d'ailleurs dans ce cadre que le 22 janvier 2017 ont été saisies 39 boîtes de fil chirurgical contenant 1 008 unités à l'aéroport Rabah Bitat. Ils étaient en possession d'un passager en provenance de Lyon. Leurs homologues du centre de tri postal d'Annaba ont, quant à eux, saisi durant le mois de février dernier, 190 comprimés d'Ecstasy (drogue dure très dangereuse). Par ailleurs, 140 comprimés de Subutex ont été saisis par les services des douanes au niveau de l'aéroport Rabah Bitat en date du 26/02/2017. Faut-il croire à l'étanchéité de nos frontières aériennes et maritimes ? Une question à poser à la lecture de saisies aussi insignifiantes comparativement au nombre de vols et de frêts maritimes . Elle est à poser doublement quand on sait que celles-ci sont le résultat des seuls douaniers aéroportuaires d'Annaba.