Déterminés face au club tunisois du Club Africain, les poulains de Casoni, ont entamé le match retour pour le compte des quarts de final de la Coupe de la CAF, en tentant de surprendre leurs adversaires, dès les premières minutes du match, mais et contre toute attente, la première action dangereuse des Tunisiens, à la 14e, fut sollicitée la générosité de l'arbitre du centre qui semblait pourri d'odeur de la magouille, car il leur offre un penalty imaginaire transformé au premier but par le N° 8 Zemzemi à la 21e de la première période, suite au plongeon spectaculaire de son coéquipier Khelifa, suivie d'un carton jaune gratuit au défenseur du doyen Azzi Ayoub. En marge de cette injustice et au moment où le Mouloudéen Demou subissait une vilaine agression après la 25e du jeu en lui infligeant une blessure saignante dans le visage, cet stupide arbitrage attribue en contre-courant un autre carton jaune pour le gardien de but, Faouzi Chaouchi, dans un scénario bizarroïde et propre au sous-développement africain, un acte qui a forcément, déconcentré les Vert et Rouge, puisque devenus plus agressifs en cette fin de première partie du match, et terminent la mi-temps avec un retard de 1 but à 0 synonyme de parité en aller-retour. Plus dominant dans la deuxième manche de la rencontre, les coéquipiers de Nekkache, ratent une action décisive par l'intermédiaire de Abou Sofiane Balegh à la 47e, après une passe millimétrée de Amada. Plus offensifs à la reprise, les Algérois ont bien imposé leur rythme, mais sans pouvoir, cependant, atteindre la surface de réparation adverse, juste avant qu'ils ne frôlent la catastrophe suite à la demi-volée du Tunisien Saber Khlifa a la 57e, qui passe à quelques centimètres seulement au-dessus de la cage de Chaouchi, et à l'exception de quelques actions timides à l'image de la contre-attaque ratée de Azzi, et le tir écrasé de Seguer a la 63e, le MC Alger ne trouvait plus suffisamment de moyen pour franchir la défense des protégés de Marco Simeone, bien au contraire, en même temps qu'on admirait le craquage phénoménal de la galerie algérienne, c'est le Club Africain qui aggrave subitement la marque a 78e, suite à une contre-attaque chaotique, puisque cette dernière, tranchera définitivement sur le sort du Doyen après la bavure défensive dans la ligne de couverture et l'anticipation désastreuse de Chaouchi, toutefois, dépassés par le cours du jeu. Mais plus expérimentés dans ce genre de confrontation, les Tunisiens finissent par l'emporter par 2 but à zéro. Significatif de 2-1 en aller-retour, à la grande déception des Chnaoua, présents en force au stade de Radès. L'avenue Habib-Bourguiba reconvertie à Bab El Oued Venus des quatre coins du pays, les supporters du Doyen qui se sont déplacés en grand nombre pour encourager leur favoris, ont occupés toute les issues et les ruelles de Tunis, car nous pouvons facilement les détecter dans chaque rue, dans les grands axes et à l'intérieur de toutes les cafétérias et les restaurants tout au long de l'avenue de Habib-Bourguiba. Et d'ailleurs, à la veille de cette rencontre qualificative aux demi-finales de l'aventure CAF face au Tunisois du Club Africain, on a eu du mal a distinguer les locaux des visiteurs. En effet, avec leur drapeaux en vert et rouge et les chants spectaculaires, les Verde-Leone, ont réussi à créer une ambiance magistrale dans toutes les rues de la capitale tunisienne, qui reflète parfaitement à leur réputation habituelle, les fils de la casbah en possession d'un millier de fumigène et un nombre illimité des feux d'artifices, ont remarquablement vibrer le pays du Jasmin durant ces dernière 48 heures, bien évidemment, en connaissant bien les CHNAOUA, s'ils sont fait, un si long déplacement, ce n'est pas pour une simple croisière, puisque nos voisin méditerranéens, ont eu du mal a fermer l'œil au cours de la soirée d'avant match. Comptant entre 4000 à 4500 supporters, la galerie algéroise s'est dirigée dès les premières heurs du jour «J» au grand stade Radès, en forme d'une marche immense causant un bruit époustouflant qui donne de la chaire de poule, on aurait l'impression de revivre la même atmosphère vécue auparavant à Oran en 1999 et au match d'accession à Tiaret en 2002. Sacré peuple du Mouloudia.