L'union nationale des opérateurs de la pharmacie (UNOP) a annoncé dans un communiqué, la tenue de ces premières journées de l'industrie pharmaceutiques algérienne (JIPA 2017) qui auront lieu le 29 et 30 septembre prochain à l'Ecole supérieure d'hôtellerie et restauration de Ain Benian ( ESHRA) à Alger. Selon le président de l'Union des opérateurs de la pharmacie (UNOP), Abdelouahed Kerrar, cette manifestation économique de deux jours vise à mettre en valeur les progrès significatifs réalisés par notre filière industrielle au cours de la décennie écoulée, et dans le même sillage, à mieux valoriser la qualité de nos produits et l'attractivité du marché algérien, ajoutant que cet événement est destiné principalement à mettre en exergue les évolutions importantes qu'a connu cette filière de l'industrie nationale, sur les difficultés et sur les perspectives de son développement à l'avenir. M. Kerrar a précisé, également selon le communiqué que l 'union nationale des opérateurs de la pharmacie (UNOP) qui regroupe des entreprises performantes assurant plus des deux tiers de la production nationale de médicaments, compte saisir cette rencontre comme une opportunité précieuse de réunir l'ensemble des acteurs économiques et sociaux qui contribuent, aujourd'hui au dynamisme de notre industrie et qui sont en mesure de contribuer directement ou indirectement à son développement à l'avenir. Profitant de cette occasion, le même responsable a mis en œuvre les progrès des pouvoir publics nationaux pour le développement de la filière pharmaceutique en Algérie : «la filière pharmaceutique algérienne n'a pas cessé, à ce jour, d'enregistrer des taux de croissance élevés oscillant dans une fourchette de 10 % et 17,5 % entre les années 2006 et 2015», a-t-il souligné. Affirmant que dans un secteur où la demande en médicaments augmentait à un rythme annuel de 12 %, l'industrie pharmaceutique algérienne est l'une des rares à avoir gagné des parts de marché substantielles face aux importations, faisant passer la couverture des besoins de 12 % en 2004 à près de 50 % à fin 2016. A cela, il faut ajouter les efforts gigantesques qui ont été déployés en termes de respect des bonnes pratiques internationales de la fabrication pharmaceutique, de traçabilité complète des opérations sur l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement et de distribution et surtout, de formation à grande échelle de compétences nationales de très haut niveau.