L'Algérie et la Jordanie ont signé, à Amman, deux conventions, l'une, pour la création d'un Conseil d'affaires algéro-jordanien et l'autre pour l'échange de coopération entre les chambres de commerce algérienne et jordanienne. Ces conventions ayant permis de sanctionner la réunion du forum des hommes d'affaires algériens et jordaniens, premier du genre, entre les deux pays. Ces deux documents ont été signées par le président de la chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI), Mohamed Laid Benamor et le président de la chambre jordanienne de commerce, Naïl El-Kabarati, en présence du ministre jordanien de l'industrie et du commerce, Yaroub Qudah, en marge de la tenue du forum économique arabo-africain en Jordanie. La première convention porte sur la création d'un conseil d'affaires algéro-jordanien en vue de «renforcer et d'élargir les relations et les contacts économiques, commerciaux, scientifiques, techniques et dans les domaines d'affaires entre les promoteurs de projets, les chefs d'entreprises, les hommes d'affaires, les forums d'affaires et les syndicats, outre la promotion de la coopération bilatérale entre les PME des deux pays. Les deux parties œuvrent, dans le cadre de cette démarche, «à échanger les informations d'intérêt commun, à réviser les législations et les lois et à réorganiser les douanes, ainsi qu'à assurer les conditions nécessaires à une participation active aux rencontres internationales et nationales spécialisées, outre la coopération dans les domaines de l'arbitrage commercial et maritime international, des brevets d'invention, de la protection de la propriété intellectuelle et de l'enregistrement des marques commerciales. Le conseil d'affaires algéro-jordanien, composé de 24 membres, tient des réunions annuelles régulières, sachant que la convention entre en vigueur le jour de sa signature. La deuxième convention signée entre la CACI et le Conseil jordanien de commerce a pour objectif de saisir les opportunités afin d'encourager, de renforcer et d'élargir les relations économiques, commerciales, scientifiques et technologiques, outre l'échange d'informations d'intérêt commun sur les lois relatives à l'économie, au commerce extérieur et aux douanes. Elle vise à accorder l'aide nécessaire aux promoteurs de projets, chefs d'entreprises et aux hommes d'affaires en vue de participer aux rencontres internationales et nationales spécialisées et permettre les échanges entres les chambres de commerce des deux pays. Elle prévoit «la création d'un conseil d'affaires commun en vue de renforcer les relations d'affaires, relever le volume des échanges commerciaux, encourager les investissements et réaliser des projets communs».