Les temps ont changé et le football n'est plus ce qu'il était. Il a presque tout perdu, y compris les repères les plus enracinés. Il n'est plus le même que celui des anciennes vertus et des valeurs qu'on ne trouve plus de nos jours. Il était rassembleur et procurait la joie et le bonheur contrairement à celui d'aujourd'hui infesté par tous les fléaux. Les mentalités et les comportements ont radicalement changé donnant à ce football une image si terne qu'elle a grandement nuit à sa réputation. Ce qui est étonnant, voire surprenant, c'est cette indifférence affichée par tous les acteurs de la discipline envers ce changement ? Personne ne s'inquiète de la tournure prise par ce sport, tombé entre de mauvaises mains depuis que les sportifs ont été contraints de déserter les lieux, sans demander leur reste. L'intronisation de Zetchi à la tête de la FAF a redonné espoir, malgré les difficultés rencontrées jusque-là. Il a fait face à une rude résistance d'opposants, habitués des lieux et partisans du statu quo. Il leur a tenu tête et a même réussi à en écarter plusieurs. Les sportifs sont revenus en force et occupent désormais tous les postes clés et c'est tant mieux pour le football. Il ne reste plus que la mise en marche de la machine du changement pour atteindre l'objectif tracé par la nouvelle équipe de la fédération. Leur intention est bonne mais le terrain est miné et ils savent pertinemment qu'il est également parsemé d'embûches et d'obstacles mais à cœur vaillant, rien d'impossible. Il ne faut surtout pas faire la moindre concession aux récalcitrants et aux opposants si cette nouvelle équipe veut vraiment réussir le pari de changer radicalement les choses. Zetchi sait ce qui l'attend autant que ses collaborateurs. Le moindre faux-pas de leur part leur sera fatal dans un milieu où il est extrêmement difficile de tenir le coup devant les incessants coups de boutoir.