Conviés à une visite des unités de produits bruns et de l'IT mobile Condor à Bordj Bou Arreridj, les journalistes ont eu à découvrir les différentes étapes et process de la fabrication des cartes mères et téléphones mobiles. Cette sortie médiatique débute par la découverte de la ligne d'assemblage des cartes mères à l'unité produits bruns. Insertions automatiques et manuelles, coupe, pliage...les journalistes découvrent tous les secrets de la fabrication de la carte mère pour téléphone mobile, télévision et récepteur aux normes internationales. Les capacités de production ont été renforcées pour atteindre les 75000 unités mois, toutes cartes confondues. A l'unité IT/Mobile, c'est la même effervescence. Les agents s'attellent, avec concentration, à l'assemblage des terminaux pour atteindre le chiffre de 4500 téléphones par jour alors que le but est d'en produire 15000/jour avant la fin de cette année, grâce à l'entrée en service de 7 nouvelles lignes de production qui arriveront dès la semaine prochaine de New York (Etats-Unis). Grâce à ce nouveau matériel, Condor produira un téléphone 100% algérien. Benhamadi : «1 milliard d'investissement...» Lors de la conférence de presse animée par le président du conseil d'administration de Condor, Abderahmane Benhamadi, ce dernier a annoncé un chiffre d'un milliard de dollars d'investissement dans les cinq années à venir, ce qui permettra d'augmenter les capacités de production, mais aussi de créer environs 1500 postes en 2018, dans différents projets. Il a tenu à préciser qu'avec la conjoncture économique difficile que traverse l'Algérie, Condor n'a pas augmenté les prix en 2017, et cela, grâce aux taux d'intégration qui est de 30%, et jusqu'à 80% pour certains produits. Abderahmane Benhamadi a aussi évoqué les «tarifs douaniers qui sont les mêmes pour les collections CKD autant que pour le produit fini alors qu'il serait judicieux d'évoluer sur la production locale et d'atteindre un taux d'intégration de plus de 55% sur les smartphones». Il a aussi parlé de la demande de l'étranger qui est de plus en plus importante. «Nous sommes présent dans huit pays africain, nous avons eu une demande du Madagascar récemment. Il n'est pas facile de répondre à cette forte demande, car nous exportons aussi même en Europe». A ce sujet, il précise «nous produisons un nouveau modèle chaque 2/3 mois pour la France. Ceci nous impose une qualité supérieure». Le président du conseil d'administration n'a pas manqué de rappeler que Condor forme des employés africains et arabes, une obligation pour le service après-vente, et toute autre éventuel investissement sur place. Il n'a pas manqué de signaler que son entreprise consacrera 30 millions de dollars pour les cuisines encastrables et 1 500 nouveaux emplois pour l'année prochaine, tout en évoquant l'usine des panneaux solaires qui devait être au menu de la visite, mais non programmée pour une question de temps. «Aujourd'hui, la nouvelle usine est complètement automatisée», a-t-il tenu à signaler.