L'Italie a vu ses espoirs de qualification au Mondial-2018 s'amenuiser après sa défaite face à la Suède 1-0 vendredi à la Friends Arena de Solna, près de Stockholm, dans un match de barrage tendu. Les joueurs de Gian Piero Ventura devront obligatoirement s'imposer lundi à Milan pour le match retour s'ils ne veulent pas manquer leur premier Mondial depuis 1958.Même sans «Ibra», les «Bleus et jaunes», qui n'ont pas disputé de Mondial depuis 2006, ont confirmé qu'ils étaient les adversaires les plus relevés, sur qui l'Italie pouvait tomber, elle qui était tête de série pour le tirage des barrages. Lors de leur campagne d'éliminatoires, les Scandinaves avaient notamment battu la France, vice-championne d'Europe en juin (2-1), et ils ont devancé les Pays-Bas au classement. La Nazionale abordait quant à elle ces matches de barrage avec de nombreux doutes : elle a fini deuxième de son groupe de qualification derrière l'Espagne qui l'avait logiquement dominée, et restait sur trois performances très faibles face à Israël (1-0), la Macédoine (1-1) et la Bulgarie (1-0). Poteau des Italiens Si les quadruples champions du monde semblaient sur la réserve dès l'entame de match, c'est pourtant Belotti qui portait le premier le danger à la 6e minute de jeu : laissé seul dans la surface, l'attaquant du Torino reprenait un centre de la tête qui frôlait le poteau droit d'Olsen. Les Suédois, eux, conscients du piège tendu par les Italiens et de la difficulté de jouer à San Siro, se lançaient à l'assaut des cages de Gianluigi Buffon devant 50 000 spectateurs chauffés à blanc par la présence dans les tribunes du «kung» Zlatan Ibrahimovic, qui a pris sa retraite internationale après l'Euro-2016. Les Azzuri revenaient après la pause avec de bien meilleures intentions et dès la 47e Candevra à la pointe gauche testait Olsen d'une frappe puissante bien repoussée par le gardien suédois. Mais les espoirs italiens étaient douchés à la 61e, alors que la tension montait entre les deux équipes qui accumulaient les fautes, par un tir dévié de Jakob Johansson, quatre minutes seulement après son entrée sur le terrain en remplacement d'Ekdal. Les Italiens passaient la vitesse supérieure pour rattraper leur retard mais étaient bien pris en défense par des Suédois, qui par ailleurs ne levaient pas le pied et cherchaient à doubler la mise en contre.