L'accord de réduction de la production du pétrole signé en décembre 2016 par les 13 pays, membres de l'Opep et 11 producteurs de pétrole non-Opep, prorogé à mars 2018, en vue de rééquilibrer le marché mondial du pétrole, en baissant la production de 1,8 million de barils par jour, devrait être prolongé, à l'unanimité, a indiqué, hier lundi, à Abou Dhabi, le ministre de l'Energie des Emirats arabes unis, Suheil Al-Mazrouei. «Aujourd'hui, il existe une quasi-unanimité sur la prolongation entre les 24 producteurs Opep et non-Opep qui s'étaient mis d'accord, il y a un an pour réduire la production de 1,8 million de barils par jour, afin de rééquilibrer le marché, engorgé par une surabondance de l'offre», a-t-il dit. S'exprimant lors d'une conférence pétrolière à Abou Dhabi, le ministre émirati de l'Energie, qui a salué le consensus des producteurs autour de cet accord, a estimé que ces pays continueront à faire ce qu'il faut pour rééquilibrer le marché. «Je n'ai pas entendu une personne parler d'une non-prolongation de cet accord, mais la période de prolongation fera l'objet de discussions lorsque nous nous rencontrerons, fin novembre courant, à Vienne (Autriche)», a poursuivi, Suheil Al-Mazrouei. Tout en rappelant que la période de prolongation de cet accord fait encore l'objet de discussions, le ministre des Emirats, quatrième producteur de l'Opep, espère que la prochaine rencontre sera sanctionnée d'un accord qui conduira à une plus grande stabilisation et davantage d'investissements dans le marché. Surtout que l'Arabie saoudite et la Russie, autre grand producteur mondial de pétrole, y sont favorables. Lors de la réunion de décembre 2016, onze pays producteurs de pétrole non-Opep ont, rappelle-t-on, coopéré avec les 13 pays membres de l'Opep afin de rééquilibrer le marché mondial du pétrole en baissant la production de 1,8 million de barils par jour. Cet accord de réduction de la production du pétrole a été prorogé jusqu'à fin mars 2018. A la faveur des réductions de production, rappelle-t-on, les prix du brut sont remontés à plus de 64 dollars le baril, contre 40 il y a un an, alors que les stocks accumulés depuis 2014 ont considérablement diminué. Les ministres de l'Opep doivent, rappelle-t-on encore, se réunir formellement fin novembre à Vienne (Autriche) pour discuter d'une prolongation de l'accord de réduction de la production au-delà de mars 2018.