L'ancienne gloire de l'équipe du Front de libération nationale (FLN), Amar Rouaï, décédé samedi à l'âge de 85 ans en France, a été inhumé vendredi au cimetière d'El Eulma (wilaya de Sétif), en présence d'une foule considérable, émue et recueillie, constituée de citoyens anonymes, de hauts responsables, de nombreux dirigeants et d'anciens footballeurs. Le ministre de le Jeunesse et des Sports, El-Hadi Ould-Ali, des membres de l'exécutif local, plusieurs visages du monde du sport et de la politique, d'anciens joueurs de l'équipe du FLN ont tenu à accompagner Amar Rouaï à sa dernière demeure, juste après la prière du vendredi accomplie à la mosquée Laith Ben Sâad, non loin du domicile du défunt à El Eulma. «Aujourd'hui est un triste jour pour tout le peuple algérien et le mouvement sportif national qui vient d'inhumer un de ses héros», dira le ministre de la Jeunesse et des Sports, El-Hadi Ould-Ali. Rachid Makhloufi, ancien coéquipier de Rouaï au sein de l'équipe du FLN, rappellera dans une brève déclaration à l'APS «l'homme sympathique et fort attachant» que fut le défunt dont le nom restera à jamais lié à celui de l'équipe du FLN. «On ne parlera jamais assez de Amar Rouai», dira de son côté l'ancien attaquant du onze de l'équipe nationale de l'Algérie indépendante Mohamed Maâouche, avant de poursuivre : «Il était la définition même du mot citoyen. Il ne craignait personne sur le terrain, il galvanisait à lui tout seul tous ses coéquipiers.» Amar Rouai est décédé samedi dernier à l'âge de 85 ans à Annemas à la frontière franco-suisse, des suites d'une maladie des os. Né le 9 mars 1932 à El Eulma (Sétif), Rouaï a porté 78 fois le maillot de l'équipe du FLN et une fois le maillot de l'équipe nationale de l'Algérie indépendante contre l'Egypte le 4 juillet 1963 à Alger. Amar Rouaï a commencé sa carrière de footballeur dans le club de sa ville natale avant de quitter à l'âge de 20 ans l'Algérie pour la France. Il a joué dans des clubs amateurs puis il a embrassé une carrière de joueur professionnel à Besançon ensuite au club d'Angers jusqu'à avril 1958, date à laquelle il a répondu à l'appel du FLN, pour constituer la glorieuse équipe du FLN. A l'indépendance, il est retourné en France pour jouer une nouvelle fois à Angers. Par la suite, il entame une carrière d'entraîneur avec notamment une médaille d'or aux Jeux méditerranéens de 1975 avec l'Algérie et en point d'orgue un titre de champion en 1988 et une finale de Coupe des clubs champions d'Afrique avec le MC Oran en 1989. L'ancien joueur et figure emblématique de la glorieuse équipe du Front de libération nationale (FLN) Amar Rouaï s'est éteint, samedi matin en France, à l'âge de 85 ans des suites d'une longue maladie, a-t-on appris lundi. Rouaï sera inhumé jeudi à El Eulma sa ville natale, selon ses proches. Natif de la ville d'El Eulma, le 9 mars 1932, le défunt a commencé sa carrière de footballeur dans le club de sa ville natale à l'âge de 15 ans, avant de tenter une carrière professionnelle en France à l'âge de 20 ans. Il a joué dans des clubs amateurs puis il a embrassé une carrière de joueur professionnel à Besançon ensuite au SCO Angers jusqu'à avril 1958, date à laquelle il a répondu à un appel du FLN pour constituer la glorieuse équipe du FLN. Amar Rouaï avait porté 78 fois le maillot de l'équipe du FLN (1958-1962) avant de connaître son unique sélection officielle avec l'équipe nationale de l'Algérie indépendante contre l'Egypte le 4 juillet 1963 à Alger. Après l'indépendance, le défunt a terminé sa carrière de footballeur avec une dernière saison à Angers avant de se convertir en entraîneur du côté du MC El Eulma, de l'USM Bel-Abbès, de la JS Kabylie, de l'ASM Oran, du MC Oran (avec lequel il gagnera le titre de champion d'Algérie en 1988) et finalement le RC Relizane. Il emmènera aussi, le MCO jusqu'à la finale de la Coupe d'Afrique des clubs champions en 1989. Amar Rouaï avait également entraîné l'équipe nationale olympique entre 1975 et 1980 et parviendra à gagner la médaille d'or aux Jeux méditerranéens organisés à Alger en 1975 en qualité d'adjoint du sélectionneur Rachid Mekhloufi dans une finale épique contre la France olympique (3-2).