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Toute tentative de court-circuiter le processus onusien ne ferait que déstabiliser le pays
Publié dans La Nouvelle République le 02 - 12 - 2017

Les tentatives visant à imposer «une solution militaire en Libye ou à contourner le processus politique, facilité par l'ONU, ne feraient que déstabiliser» le pays, a déclaré vendredi Heather Nauert, la porte-parole du département d'Etat américain.
Ces tentatives «offriraient des espaces à l'organisation de l'Etat islamique et à d'autres groupes terroristes pour menacer les Etats-Unis et ses alliés», a indiqué Mme Nauert, à l'issue de l'entretien du secrétaire d'Etat Rex Tillerson avec le Premier ministre du gouvernement d'Union nationale, Fayez al-Sarraj. La porte-parole a précisé que Tillesron et Al Sarraj ont discuté «du processus de réconciliation politique en Libye» et évoqué «la nécessité pour toutes les parties libyennes et internationales de soutenir le plan d'action du représentant spécial du secrétaire général, Ghassan Salamé».
Tillerson a «souligné (au cours de cet entretien) que les Etats Unis allaient continuer à exhorter toutes les parties libyennes à participer de manière constructive à la médiation du représentant spécial y compris aux négociations sur l'amendement de l'accord politique libyen (LPL)», a ajouté la porte-parole. Pour Washington, le LPL «demeure le seul cadre viable pour une solution politique durant la période de transition en Libye», a-t-elle soutenu, précisant que Tillerson a réaffirmé à cette occasion «le plein appui des Etats-Unis au Premier ministre al-Sarraj, au gouvernement d'Union nationale et au LPL». Les Etats Unis avaient accueilli favorablement la feuille de route, établie par l'ONU pour une sortie de crise en Libye.
Le département d'Etat a manifestement appuyé la position du Conseil de sécurité sur la nécessité de regrouper toutes les initiatives de médiation sous la houlette de l'ONU en affirmant qu'il n'allait pas soutenir les parties qui cherchent à contourner le processus onusien. La feuille de route, présentée le 20 septembre dernier par le chef de l'ONU, Antonio Guterres, comprend un plan de sortie de crise en Libye qui prévoit un amendement de l'accord politique libyen et l'organisation d'une conférence nationale en vue de rassembler les différentes parties libyennes autour d'un cadre institutionnel pour aboutir à des élections en 2018.
Mais la formation du nouveau Conseil présidentiel en Libye demeure l'un des points d'achoppement sur lesquels buttent les négociations parrainées par l'ONU dans le cadre de la révision du LPL. Lors d'une précédente session de pourparlers à Tunis, les parties rivales libyennes, en l'occurrence l'Assemblée parlementaire à Tobrouk et le Conseil d'Etat à Tripoli, se sont mises d'accord sur le principe de la formation d'un conseil présidentiel composé de trois membres et d'un nouveau gouvernement qui devraient exercer la fonction exécutive jusqu'à à la tenue des élections législatives et présidentielle.
Malgré les progrès réalisés sur les questions relatives au processus constitutionnel, à la composition du pouvoir exécutif et aux fonctions militaires et sécuritaires, les discussions sont bloquées pour chacun de ces trois aspects sur un point particulier, avait récemment déclaré l'émissaire de l'ONU.
Le processus de formation du nouveau Conseil présidentiel doit être juste et transparent
L'émissaire de l'ONU pour la Libye, Ghassan Salamé, a déclaré mardi que le processus de formation du nouveau Conseil présidentiel libyen doit être «juste et transparent» et ne devrait en aucun cas affecter l'unité de la Libye. Sur «le processus de sélection des membres du Conseil présidentiel, la principale préoccupation de l'ONU porte sur le mécanisme (de sélection) qui doit être juste, transparent et n'affecte pas davantage l'unité de la Libye», a tweeté la mission d'appui des Nations Unies en Libye (Manul) en reprenant la déclaration de M. Salamé à Misrata (Libye).
Après sa visite à Tripoli lundi, l'émissaire de l'ONU s'est rendu aujourd'hui à Misrata où il a rencontré des responsables locaux et des représentants de la société civile dans l'espoir de faire progresser les pourparlers sur le plan d'action prôné par les Nations Unies pour la sortie de crise en Libye. M. Salamé a ajouté que le plan d'action de l'ONU prévoit un accord des parties libyennes sur la formation d'un gouvernement qui doit s'attaquer aux problèmes économiques et humanitaires du pays en attendant la tenue des élections en 2018.
«Si aucun accord n'est trouvé sur le pouvoir exécutif nous irons aux élections en 2018», a-t-il dit. La formation du nouveau Conseil présidentiel en Libye demeure l'un des points d'achoppement sur lesquels buttent les négociations parrainées par l'ONU dans le cadre de la révision de l'accord politique libyen. Lors d'une précédente session de pourparlers à Tunis, les parties rivales libyennes, en l'occurrence l'Assemblée parlementaire à Tobrouk et le Conseil d'Etat à Tripoli, se sont mises d'accord sur le principe de la formation d'un conseil présidentiel composé de trois membres et d'un nouveau gouvernement qui devraient exercer la fonction exécutive jusqu'à à la tenue des élections législatives et présidentielle.


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