Une vingtaine de projets relevant des secteurs de l'éducation et des ressources en eau dans la wilaya de Ghardaïa, antérieurement gelés, viennent d'être relancés à travers les 13 communes de la wilaya, a-t-on appris dimanche auprès de la wilaya. Les projets concernés, et qui avaient été gelés pour des raisons financières, sont la construction et l'équipement de lycées de 1 000 places pédagogiques avec installation sportive à Zelfana et El Atteuf, un lycée de 800 places à Berriane, la réalisation et l'équipement de trois collèges d'enseignement moyen (CEM) avec demi-pensionnat à Guerrara, Berriane, et El-Atteuf, a détaillé à l'APS le chargé de la planification et du suivi budgétaire à la wilaya. La levée de gel a également touché huit groupements scolaires à El-Atteuf, Oued N'Chou (Ghardaïa), Zelfana, Guerrara, Chaâbet El-Hamra (Daya Ben Dahoua) Hassi El-Gara (El-Menea), Bounoura et Berriane ainsi que la réalisation et l'équipement de deux postes transformateur au profit du cycle secondaire, l'aménagement et la réhabilitation des établissements scolaires du cycle moyen, y compris le chauffage et la climatisation, a-t-il fait savoir. Les études de réalisation et le choix des assiettes foncières devant accueillir ces projets ont déjà été effectués, ce qui va permettre de lancer les chantiers de ces structures dans les plus brefs délais, a-t-il ajouté. Selon le responsable, la levée du gel concerne également le secteur hydraulique, précisément le raccordement de la zone des sciences, qui empiète sur les deux communes de Bounoura et El-Atteuf, au collecteur principal des eaux usées, le lancement des études de réalisation des stations de traitement des eaux usées dans les communes de Zelfana, Seb-Seb, Mansoura et Hassi-Lefhal ainsi qu'une station de traitement des eaux usées dans la zone urbaine de Bouhraoua dans la commune de Ghardaïa. Ces projets à très forte valeur ajoutée écologique permettent la dépollution des eaux usées avant déversement dans le milieu naturel et la réutilisation des eaux traitées pour l'irrigation agricole. Il est prévu également la réhabilitation de la digue de Touzouz, située sur le lit de l'oued M'zab en amont, a-t-on fait savoir. Pas moins de 2,5 milliards DA, puisés du Fonds spécial de développement des régions du Sud (FSDRS) et du programme sectoriel de développement (PSD), ont été mobilisés pour concrétiser ces projets visant l'amélioration des conditions de vie de la population de la wilaya. D'autres projets touchant le secteur de la santé seront également concernés par le dégèlement rassurent les responsables de la wilaya. Une vingtaine de projets dégelés dans la wilaya de Ghardaïa Une enveloppe de un milliard de dinars est consacrée dans la loi de finance 2018 au parachèvement du projet structurant de l'axe routier de contournement de la vallée du M'zab, a appris lundi l'APS du directeur des travaux publics (DTP) de la wilaya de Ghardaïa. Ce projet infrastructurel d'évitement de la vallée du M'Zab (regroupe 4 communes), qui a connu un retard dans son achèvement suite à un problème de financement, sera pris en charge par le budget 2018 a assuré Ali Teggar. Long de 52 km, cet axe routier prend origine à l'entrée de la nouvelle zone urbaine d'Oued N'Chou (15 km au nord de Ghardaïa) et contourne les agglomérations d'Oued-N'Chou, Bouhraoua (Ghardaïa) et Sidi-Abbaz (Bounoura) pour finir à l'intersection de la RN1 (Ghardaïa/El Menea) avec la RN49 (Ghardaïa/Ouargla). Au plan accessibilité et connectivité, cette voie de contournement comprend une bifurcation avec la RN1, un échangeur à l'entrée nord d'Oued-N'Chou (en cours de réalisation), 3 ouvrages d'art, 14 dalots et une chaussée revêtue de 8 mètres de large avec des accotements 2x2 mètres achevés mais nécessitant une reprise et un bitumage, a fait savoir le responsable de la DTP. Reliant les grands axes routiers desservant le sud du pays, ce projet permettra de soulager la circulation sur la RN 1 traversant la vallée du M'zab, notamment les communes de Ghardaïa et de Bounoura, caractérisées par une forte concentration du trafic de poids lourds. Ce qui réduira considérablement la pollution et offrira aux quelques 6.000 véhicules dont 35 % de poids lourd qui l'empruntent chaque jour une infrastructure moderne disposant d'équipements et de signalisation assurant confort et sécurité, selon le même responsable. «Les retombées économiques du projet sont importantes sur les agglomérations et sur la circulation de transit en termes de gain de temps, de parcours et de coût de transport», a indiqué M.Teggar. Cette route de contournement vient répondre à des besoins pressants en capacités supplémentaires d'écoulement du trafic imposés par la quasi-saturation du tronçon de la route traversant les zones urbanisées et désengorger la vallée du M'zab, explique-t-il.