L'Algérie a condamné «avec force», samedi, par la voix de son porte-parole du ministère des Affaires étrangères, l'attaque meurtrière menée contre la Mission de l'ONU pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco) et exprimé son «indignation» face aux attaques répétées contre les forces onusiennes de la paix et contre les «flagrantes et inacceptables violations» perpétrées par les groupes armés. «Nous condamnons avec force l'attaque terroriste meurtrière qui a ciblé, jeudi soir, 7 décembre 2017, une Base de la Compagnie opérationnelle de la Force de la Mission de l'Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo ( Monusco), dans la province du Nord-Kivu et qui a fait un grand nombre de victimes parmi les soldats de maintien de la paix (Casques bleus) et des Forces armées de la République démocratique du Congo», a indiqué M. Abdelaziz Benali Cherif, dans une déclaration à l'APS. «Nous nous inclinons à la mémoire des Casques bleus et des soldats des forces armées congolaises tombés alors qu'ils accomplissaient leur devoir au service de la paix et nous tenons à présenter nos sincères condoléances aux familles des victimes, à leurs gouvernements respectifs, à la Monusco ainsi qu'au gouvernement de la République démocratique du Congo», a souligné le porte-parole du MAE, ajoutant que «nos pensées vont, également, aux blessés auxquels nous souhaitons un prompt rétablissement». M. Benali Cherif a affirmé que «nous demeurons convaincus qu'en dépit des difficultés actuelles, la Monusco saura mener à bien, dans le cadre de son mandat, sa noble mission au service de la paix dans ce pays africain frère, notamment en ce qui concerne la protection des civils, la stabilisation et l'appui à la mise en oeuvre de l'Accord-cadre visant à asseoir la paix et la stabilité en République démocratique du Congo et dans la région». L'attaque de jeudi soir contre la MONUSCO au Nord-Kivu a fait au moins 15 morts et plus de 50 blessés.