La viticulture, aussi loin que l'on remonte dans l'histoire on constate que pour l'intermédiaire des migrations humaines, la vigne était l'une des cultures les plus riches de l'humanité et également le symbole du paysage et de la civilisation méditerranéenne. La vigne en Algerie a toujours mis en valeur les liens et les courants migratoires avec l'évolution et l'enrichissement de l'encépagement. En 1838, le vignoble algérien, a atteint son apogée de 400 000 hectares pour une production d'environ de 2 750 000 tonnes de raisin frais soit un rendement moyen de 69 qx/ha. Depuis trois décennies, le secteur viticole a connu des bouleversements profonds qui se sont manifestés par une importante régression de surfaces et de rendements. Le matériel de l'unité qui en phase d'entrer en service très prochainement, a été importé d'Italie et des techniciens français s'attellent aux derniers retouches pour démarrer ce dernier cri de la technologie multifonction qui répond au normes internationales, un pressoir pneumatique importe également d'Italie est en phase de finalisation par des techniciens français qui sont sur site. Le conditionnement, la mise en bouteille des vins classés coteaux de Mascara en vin d'appellation et sous d'autres appellations, à l'exemple du Château St Hyppolite, Tighennif, Mamounia et Khalouia. La nouveauté chez la cooperative «Vin-Pali», est la mise en «Pack» par la chaîne «Elopack», capable d'aligner cible généralement les vins non classés tels que les appellations de vins de Mascara et Ehdia, qui sont actuellement commercialisés à travers le territoire national. Un autre projet qui tient route chez les «Kadi», demeure dans un avenir proche d'un programme d'introduction de plusieurs variétés par la plantation de nouveaux cépages qui sont envisagé pour produire un vin à partir de trois vins classiques de la région de Bordeaux. D'autres perspectives de développement sont envisagées avec des firmes de vins mexicain de renom à l'exemple de «Santo Thomas» «Domecq»et «Luis Cetto». Des discutions ont été entamés pour une association stratégique pour une association stratégique dans le domaine vinicole. Le dossier des vins dans la wilaya de Mascara, comme partout ailleurs en Algérie, quand des patrons et autres responsables des caves rencontrés, son unanimes pour dire en ces termes : «Il faut organiser la profession des transformateurs et s'imposer en tant qu'interlocuteur fiable vis-à-vis des pouvoirs publics pour trouver des terrains d'entente. Il fat donc ouvrir l'éventail des pratiques sous la responsabilité des interprofessions, pour mettre le vin Algérien sur le même plan que leurs concurrents étranger. Il est temps de confier aux interprofessions le soin de décider de la stratégie commerciale de la région,le soin de proposer et de décider de nouvelles pratiques œnologiques pour les différents segments. Malheureusement, au niveau du département de Mr.Barkat, certains nous sont hostiles ! », explique un patron d'une unité de l'ouest du pays. Dans un autre contexte, ou le marché des produits vinicoles sont devenu l'un des plus agressif au monde, l'office national de la commercialisation des vins à la recherche de cépages nobles, à l'exemple du «grenache» ou «lecarignan», on assiste sans doute a l'ouest du pays, a l'exemple des wilayas de Ain-Témouchent, Sidi Bel-abbès, Mostaganem, Mascara et Tlemcen à des basculements de production et dont la wilaya de «Aïn Témouchent», la plus touchée et fortement ébranlée par la mévente de certaines variétés dont l'ONCV ne veut plus acheter aux vignerons, a savoir : le Cinsault et le Merseguera,moins prisés par les transformateurs publics et privés installés à l'Ouest. Selon des responsables de l'Office exerçant à l'ouest du pays diront : «Ce sont des décisions qui ont été prises en fonction de la demande internationale qui insiste sur la question de la qualité du produit donnant des vins capitaux». En effet, si l'Office cherche à protéger ses approvisionnements qui sont transformée et conditionnée selon les normes exigibles par la réglementation internationale pour le développement des exportations hors hydrocarbures préconisé par le président de la République, des milliers de viticulteurs installés à l'Ouest, ruinés par la mévente de leur production durant ces trois dernières campagnes ne savent plus a quel saint se vouer. Par ailleurs, si le revenu des viticulteurs et autres exploitants relevant du domaine du vignoble diminue, le nombre d'exploitations risque également de se réduire, ce qui entraînera de grandes disparités dans la collecte selon les régions. La campagne 2004/2005, a vu une quantité de raisin de cuve de la variété « Cinsault »et « Merseguera » d'un poids total estimée à 440 000 quintaux déversés dans les divers décharges et autres dépotoirs. La campagne 2005/2006, a été aussi perturbée par les décisions prises par l'office, qui cherche le meilleur revenu qui offrira le maximum de sécurité de ses produits hors frontière. A l'heure actuelle, aucun compromis n'a é té trouvé pour prendre en charge les préoccupations des viticulteurs et spécialement de la wilaya de Aïn Témouchent dont la production annuelle dépasse parfois un surplus de production qui avoisine a l'exemple de la campagne 2004 /2005 500 000 qx et dont personne ne veut entendre parler, surtout quand l'office national table sur des cépages nobles sans failles. Quel que soit l'aspect envisagé, la viticulture, l'agriculture et l'agroalimentaire offrent dans ces régions profondes, un tableau désastreux dont les causes sont à rechercher dans l'état de la désorganisation. On a démantelé l'économie planifiée sans lui substituer une nouvelle économie plus performante, via une crise aggravée par l'anarchie qui règne dans le foncier agricole ainsi que les inégalités qui caractérisent l'octroi des différentes aides décidées par les pouvoirs publics dans le cadre du FNDRA. Est-il injuste de laisser des milliers de viticulteurs en voie de garage et sans cépages nobles importes pour se voir enfin réhabilité par les gros magnats de la transformation des raisins de cuve ? Cette reforme incompréhensible qui nuit davantage à la compétitivé des produits agricoles en question, déjà déficitaire, ce qui commence a entraîner des tensions sur la production des raisins de cuves mais aussi des raisins de table, se montrent également préoccupantes par un éventuel tarissement de leurs sources d'approvisionnement. Les campagnes qui se suivent et se ressemble , le plus souvent dans l'indifference totale, sont sérieusement compromise d' année en annee ou l'oïdium, le mildiou, des maladies qui attaquent cette plante qu'est la vigne semble prendre plaisir a accumuler les infections les plus diverses et les plus imprévues. Ces derniers du mois d'août, l'apparition d'un violent sirocco qualifié comme etant'destructeur'a complètement fait grincer les dents des milliers de viticulteurs. Pour conclure, les professionnelles attendent les décisions qui s'imposent pour un véritable programme de mise a niveau et de développement de toute la filière et de ses propres structures, a l'exemple de la cave «Vin Pali», qui vise a l'amélioration qualitative et quantitative de la production, sa compétitivité économique, la valorisation des revenus de ses adhérents qui sont payés rubis sur ongle pour une question de recrédibiliser les signes de qualité.Des subventions, des dégrèvements fiscaux, des prix garantis par l'Etat, à l'exemple des pays qui se respectent face à des résultats de choix économiques absurdes que l'Etat n'a rien fait pour éviter. Depuis, l'arrachage sauvage de la vigne de cuve dans la wilaya de Mascara et la fermeture de plusieurs caves de vinifications pour des raisons religieuses du style «licite ou illicite», où la plupart de ces operateurs ont mis la clé sous le pallaisson. En plus de ces histoires imbuvables, il est important de souligner que l'ancien wali M.Ouled Salah Zitouni a indirectement fait en sorte de fermer des caves de vinifications et autres séances de lavage pour arracher la vigne de cuve. Cette opération ne date pas de l'année 2014 , mais plus precisement au cours des années 2000, un brusque et inexpliqué retournement, l'Etat s'est désengagé sans raison économique, ce qui a entraîné des arrachages massifs et fait chuter la production au point que l'importation de vin s'est imposée alors que précédemment l'on était en phase de gagner des parts de marchés à l'export. Adieu veaux, vaches et vignobles ! (Suite et fin)