Le président du Conseil présidentiel du gouvernement d'Entente nationale de Libye, Faïz Serradj, a déclaré samedi que l'organisation d'élections pourrait résoudre la crise politique dans le pays. M. Serraj a déclaré, lors d'une rencontre avec le ministre italien des Affaires étrangères, Angelino Alfano, samedi à Tripoli, que "la Commission électorale libyenne a commencé l'enregistrement des électeurs et se préparait pour les élections programmées pour l'année prochaine, après l'approbation de la loi électorale et le vote d'une Constitution pour le pays", selon le bureau des médias du Premier ministre. M. Serraj a également déclaré que le refus de certaines parties de rejoindre le processus politique "complique la situation, qui a besoin de positions fermes de la part de la communauté internationale". L'envoyé spécial de l'ONU pour la Libye, Ghassan Salamé, avait annoncé fin novembre dernier que la mission de l'ONU œuvre pour la tenue de ces élections avant fin septembre 2018. Ghassan Salame, a exhorté les parties libyennes à "s'abstenir de toute action qui pourrait compromettre le processus politique". La Libye fixe la date pour les élections présidentielles et législatives Le président de la Commission électorale libyenne, Imad al-Sayeh, a confirmé dimanche que les prochaines élections présidentielles et législatives se tiendraient avant le 30 septembre 2018. "Le processus d'inscription des électeurs se déroule bien. Environ un million d'électeurs se sont déjà inscrits, et le nombre continue d'augmenter", a déclaré M. Al-Sayeh à l'agence chinoise (Xinhua). Le chef de la Mission d'appui de l'ONU en Libye (MANUL), Ghassan Salamé, a proposé en septembre un plan d'action pour mettre fin à la crise politique libyenne. Le plan prévoit l'amendement de l'accord politique libyen actuel et l'organisation des élections législatives et présidentielles.