L'engagement de l'Etat à poursuivre son œuvre de développement économique et social, comme l'a souligné le Premier ministre, Ahmed Ouyahia qui a rappelé également les acquis réalisés dans ce domaine sous la conduite du Président Bouteflika, et qui s'est traduit dans la décision du gouvernement, durant l'année 2017, «lever le gel sur la réalisation des projets socio-éducatifs, malgré les difficultés financières occasionnées par la baisse des cours des hydrocarbures». A titre illustratif, rappelons que le Premier ministre avait annoncé, sur instruction du président de la République, la levée du gel sur la totalité des projets de l'éducation nationale, comme les écoles, les CEM, les lycées, les cantines et les internats, ainsi que sur de nombreux projets de la santé, à l'instar des polycliniques, des hôpitaux spécialisés et des centres de soins. Il a été, ainsi, décidé d'ouvrir, en 2018, plus de 13.624 nouveaux postes budgétaires dans les secteurs de la santé (près de 8.000 postes), de l'éducation nationale (près de 5.000 postes) et de l'enseignement supérieur (près de 2.000 postes). La garantie de l'accès à l'éducation est une priorité de l'Etat, malgré la situation financière que traverse le pays et ce, en consécration des principes constitutionnels, avait rappelé la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, cité par l'APS. Elle a précisé, dans ce contexte, qu'à propos des infrastructures de base, le budget d'équipement pour 2018, devra comprendre des opérations portant sur l'étude et le suivi de réalisation de 27 lycées, 73 cantines, 50 établissements au régime de demi-pension, 5 établissements au régime d'internant et 83 unités de dépistage et de suivi. Elle avait relevé que la décision du président de la République sur le dégel des projets du secteur de l'éducation intervient après deux autres décisions s'inscrivant dans le même sens : la première porte sur le dégel de 120 opérations concernant 81 écoles primaires, 41 CEM et 23 lycées, tandis que la deuxième porte sur le dégel de projets de réalisation de 42 écoles primaires dans les wilayas frontalières. C'est la preuve de l'engagement de l'Etat à poursuivre ses efforts en vue de préserver son caractère social et répondre aux attentes des citoyens. On sait que le gouvernement a placé les secteurs de l'éducation, ainsi que ceux de la santé et de l'habitat parmi les priorités dans son plan d'action pour la mise en œuvre du programme du Président Bouteflika. Ce plan d'action, adopté en octobre dernier par le parlement, a permis d'entreprendre une série d'actions visant à promouvoir ces secteurs à même d'assurer la continuité des efforts en matière de développement social, dont notamment la décision de maintenir la réalisation des hôpitaux et des établissements scolaires malgré la crise financière. C'est ainsi que le secteur de la santé a connu la levée du gel sur de nombreux projets à travers le pays. A ce propos, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui, cité par l'APS, avait assuré que son département «veillera à répondre aux besoins étudiés de chaque région du pays dans le cadre de la nouvelle carte sanitaire selon les spécificités de chaque wilaya», soulignant que de «grands établissements ont été équipés et seront mis en service durant le premier semestre de l'année prochaine». Selon le ministre, tous les investissements opérés dans le secteur «seront accompagnés de ressources humaines qualifiées et expérimentées pour la gestion des structures sanitaires». Tous ces projets et bien d'autres qui seront lancés prochainement, attestent que l'Etat ne compte pas renoncer aux acquis sociaux, comme en témoigne le budget proposé pour l'année prochaine qui comprend 1.760 milliards de DA alloués aux transferts sociaux, un chiffre en hausse de près de 8% par rapport à l'année 2017, et qui est destiné notamment aux soutiens aux familles, à l'habitat, à la santé, ainsi qu'aux subventions des prix des produits de première nécessité, à savoir les céréales, le lait, le sucre, et les huiles alimentaires.