L'année 2018 s'annonce sous de bons auspices pour vaincre la crise. Les prix du pétrole remontent inexorablement avec le rééquilibrage entre l'offre et la demande, comme cela a été planifié voilà déjà deux ans et demi par l'OPEP. Avec une production de plus de 10 millions de baril par jour, il s'avère que le stock des USA de brut a diminué de plus de 7 millions de baril la semaine dernière, ce qui a fait immédiatement flamber le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février, la référence américaine, gagnait 42 cents et s'échangeait à 62,15 dollars sur le New York Mercantile Exchange. Les cours du brut sont montés hier mardi en début d'échanges asiatiques à de nouveaux sommets en séance depuis début mai 2015, à 62,56 dollars pour le WTI et à 68,29 dollars pour le Brent coté à Londres. Les prix du pétrole se stabilisaient mardi en cours d'échanges européens, après avoir atteint de nouveaux sommets en plus de deux ans et demi, portés par des achats spéculatifs sur fond de tensions géopolitiques persistantes et d'espoirs de resserrement de l'offre. En fin de matinée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 67,75 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 3 cents par rapport à la clôture de lundi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour le contrat de février prenait 11 cents, à 61,84 dollars. Les cours du brut sont montés jeudi en début d'échanges asiatiques à de nouveaux sommets depuis début mai 2015, à 68,29 dollars pour le Brent et 62,56 dollars pour le WTI. «Les positions spéculatives se sont accrues», les investisseurs pariant sur une baisse de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses partenaires mais aussi sur un ralentissement de la hausse de la production des Etats-Unis, ont observé Mike van Dulken et Henry Croft, analystes chez Accendo Markets. «Les opérateurs de marché sont convaincus que le marché se resserre», d'autant plus que l'Opep semble prête à accepter les interruptions de production au Venezuela, membre de l'Opep, frappé par une crise économique hors de contrôle, afin de l'aider à concrétiser son objectif de rééquilibrage du marché, ont souligné les analystes de Commerzbank résume l'APS dans ses comptes rendus, hier, en fin de journée. Les traders s'attendent à d'autres diminutions de la production et des stocks, ce qui présage si le resserrement de l'offre continue, à ce que d'autres hausses se poursuivent avec la probable interruption de la production du Venezuela, un pays qui n'arrive toujours pas à sortir d'une crise économique d'autant plus grave, qu'elle semble être hors de contrôle selon les analystes. Dans ces conditions où les précisions deviennent de plus en plus floues, il n'est pas exclu que les prix se renchérissent avec la diminution des réserves mondiales. Le Sahara Brent de l'Algérie a atteint de nouveaux sommets, ce qui nous permet d'anticiper à ce que nos ventes en 2018 renflouent substantiellement les recettes de notre fiscalité pétrolière. Parallèlement, les cours du blé en Europe demeurent stables sur Euronext, ainsi que le cours des principales matières premières.